Tu es inquiet le chat ? Tu attends ? Moi aussi, j'attends un visiteur. Déjà une correspondance de loupée. Une heure d'attente pour la suivante. Attendre ne te dérange pas, tu es habitué ? D'accord, mais mon copain, lui, n'aime pas attendre. Et il va se geler. Tu ne te rends pas bien compte comme c'est désagréable. Et moi, je dois bientôt aller le chercher à la gare. Tu sais qu'il tombe quelques flocons ? De la neige fondue, pour le moment. Tu détestes ? Et bien moi, je ne sais pas conduire sous la neige ; et je n'ai pas d'équipement. Me voilà bien, n'est-ce pas ? Qu'est-ce que tu dis : ne pas sortir, se rouler en boule sous la couette ? Excélente idée. Le visiteur attendra en gare que le beau temps revienne ! Pftt ...

Salut le chat ! Saleté de météo ! Saleté de trains en retard à cause de la météo (ou d'autre chose) ! Merci à l'ami de subir ces avanies pour venir faire un bonjour.

Pour la laine et tous les tissus délicats, la douceur du savon pur

Ouvrez votre paquet et regardez les paillettes Lux. Elles sont translucides, douces.On voit tout de suite qu'elles sont pures.

Bonjour LUX, la boite de savon en paillettes. Je vois que vous avez encore votre étiquette : "casino, 15f30". J'ai du mal avec les francs pour les petites sommes. Disons deux euros ? Vous savez que vous n'êtes  plus toutes jeunes, les paillettes ? Surement récupérées dans les placards de ma mère.

Parfois, rarement, je lave un pull à la main. Vraiment rarement. Par exemple, il y a quinze jours, le pull oublié à la maison par Fils Oublieux. Bonne occase pour faire descendre le niveau dans la boîte.

Pour commencer, vous ne vous êtes pas bien dissoutes. Pour continuer, les résidus de paillettes non dissoutes, vous vous êtes accrochées au pull de toute votre force alors que je criais désespérément "RINçAGE ! RINçAGE !". Et vous sentez ni plus ni moins que le savon. Finalement, en regardant l'étiquette "LAVAGE à la MAIN"  Fils Oublieux a dit " Ce sera la première fois que ce pull est lavé autrement qu'en machine".

Alors les paillettes, je ne suis vraiment pas fière de vous en tant que produit de lavage. Comme antiquité, parti comme c'est, vous ferez bientôt l'affaire, probable qu'il m'en reste dans dix ans. Pourtant j'ai vu des sites recommandant de laver le linge de Bébé avec des paillettes AVANT la naissance.

Salut les paillettes LUX ! Lumière de luxe et de pacotille, vulgaire savon.

Parfois, je cherche un objet à saluer, éventuellement je le sors, je le déplace, je le dépoussière. A contrario, je salue aujourd'hui un objet qui est venu à moi de sa propre initiative ; la semaine dernière, il est venu chez moi dire bonjour et il s'est accolé à ma maison. Je lui ai aussitôt répondu "Bonjour LAHO, que fais-tu là ?". C'était une histoire de fils électriques désormais enterrés. J'étais en train de me réjouir, "Cela fera la nique aux pigeons !" quand le copain de LAHO resté au sol m'a adressé des signes énergiques pour que je ne photographie pas. Mince alors, et pourquoi je ne photographierais pas ? Je comprendrais des réticences pour un portrait de l'ouvrier, mais photographier le ciel depuis ma fenêtre ? Clic, clac, reclic, reclac !

Peut-être sont-ce des voleurs de fils électriques opérant à la sauvette devant les badauds du quartier ???

"Dis-moi LAHO, tu es déclaré immatriculé sécurisé ou tu es travailleur clandestin ? Et par la même occasion qu'est-ce que le voisin affiche sur sa vitre ?".

LAHO est en règle, mais il ne sait pas lire. Aujourd'hui, il est en congé et demain en RTT, mais il peut revenir faire coucou quand il veut.

Salut LAHO ! Dis bonjour aux anges !

Les garçons naissent-ils dans les choux et les filles dans les roses ? Toujours est-il qu'à l'heure de renvoyer ses retraités dans les choux, la région a choisi d'offrir à chacun, homme ou femme, un bouquet de choux et de roses, agrémentés de quelques soucis naturellement.

Vous savez, les choux, je n'aime pas trop les bouquets des fleuristes , ils se fanent si vite, cela me crève le coeur. Un peu trop sophistiqués parfois. Choux, si vous êtes les derniers à résister, vous pourriez passer à la casserole, savez-vous ?

Non, les choux, je plaisante. Regardez, la région a aussi offert des Zézettes de Sète et des Damaselles. Et aussi du vinaigre de Banyuls, des fleurs de sel, du vin du Languedoc, du miel, du confit d'oignon  etc... Mais des Zézettes de Sète, rien que le nom me fait rêver.

Les Damasellles, c'est joli aussi : ce sont des duos de pâte d'amande et de fruit, mandarine, citron, orange, cela n'a pas l'air mal non plus, avec des couleurs à vous faire fondre.

"S'il vous plait, je prendrai une Damazelle et deux zézettes !"  Cela m'éclate ! Alors les choux, vous pouvez vous rassurez, je ne crois pas que vous allez finir dans de la bouillante eau.

Salut les choux ! Salut les cailloux ! Salut les hiboux !

- AniLouve, nous ne sommes pas vraiment de la poussière. Nous sommes de la poussière de volets, vulgairement appelée sciure. Mais attention, nous ne sommes pas de la poussière de vieux volets ; nous sommes de la poussière de volets en construction. Des volets tout neufs pour la chambre des enfants. Enfin, si M. mène le chantier à terme.

- Je ne suis pas certaine que vous soyez de la poussière de volet. Les volets n'ont pas voulu de vous. Ils se sont débarrassés de vous avant de devenir des volets.

- Oh, AniLouve, sois donc un peu gentille. Cela nous plaît de penser que grâce à nous la chambre des enfants sera protégée de la chaleur en été, du froid en hiver et de la lumière la nuit.

- Pensez ce que vous voulez. Je m'en vais vous jeter par dessus bord.

- Non ! Ne fais pas ça .... Tu vas tout te recevoir sur la tronche. TROP TARD !

- AniLouve, tu sais que tu as de la poussière de volets plein le pull et plein les cheveux  ? Tu n'as pas l'air de bien bonne humeur. On peut tout de même dire bonjour aux gens, nous aussi  ?

- Allez-y, à y être, ça ne mange pas de pain.

- Bonjour les gens, bonjour les oiseaux. Nous, nous ne sommes pas de la poussière, ou alors de la poussière de couscous un peu rance.  Salut tout le monde. C'est une belle journée pour paresser sur le muret, il n'y a pas trop de vent pour nous emporter, pas de pluie pour nous détrempez. ZioZios, vous pouvez venir, c'est le bon moment pour nous manger.

Salut les poussières. Nous sommes tous poussière.

Équerre achetée en 1965 à Lyon

Avez-vous déjà vu une équerre vendue avec un mode d'emploi ? Je crois que cette équerre là est la première dont j'ai su qu'elle avait un angle de 60° et un angle de 30°. C'est la première dont j'ai vraiment su me servir. Et aujourd'hui, comme une évidence, je découvre qu'elle est belle. Est-elle belle en soi ou pour les souvenirs qu'elle évoque ? Les possibles qu'elle recèle ?

Salut mon équerre ! Dis bonjour aux gens (même aux autres, oui).

- Violette, s'il te plaît, je sors de chez le dentiste, j'ai besoin d'un peu de réconfort.

- De chez le dentiste ? Je crois qu'il faut carrément sortir le carnet de Bisous.

- Oh oui, donne le carnet de Bisous, j'en ai bien besoin. Juste un petit peu.

Mon Anniversaire ? L'année où Fille chérie était en Terminales ? Ou déjà en fac ?

Je ne vais pas feuilleter tout tout de suite. Juste les pages volantes pour commencer, celles qui sont glissées dans le carnet.

Mal conservées les couleurs ... On peut cliquer sur les pages.

- Violette, je peux aussi avoir le début du carnet ? D'accord ?

- D'accord ! Mais juste une double page. Sinon, tu vas faire une overdose.

Salut Violette et merci ! Tu sais que le dentiste m'a donné plein d'autres rendez-vous ...

Une nuit quelqu'un a oublié sur mon muret à la plage ce paquet contenant encore 3 cigarettes. J'avais déjà arrêté de fumer depuis longtemps. Parfois l'envie me titillait encore. Plus maintenant. Je les ai gardées  pour ne pas les fumer.

Aujourd'hui, je les ressors. Aujourd'hui spécialement.

Un chiot ? Un vieux chien qui a su garder sa jeunesse ? Une bonne bouille outrageusement barbouillée. Un petit air espiègle et souriant. Un rescapé des années 1970.

Tu crois, le chien qu'ils t'ont reconnu les gens ? Ceux qui en ont eu un tout comme toi, ou ceux qui ont eu une soeur, une copine, une fille, un cousin, une voisine qui en ont eu un tout pareil ?

Car tu n'es pas n'importe quel chien. Tu es le chien de l'arbre magique, avec sa petite niche verte. (Cliquez sur l'arbre)

Et j'ai été étonnée de te dénicher à la maison car, enfin, l'arbre magique, on l'a donné. On a donc donné l'arbre mais gardé le chien. Et comme je m'étonnais, le Fils m'a donné l'explication : "C'est parce que ce chien, c'est moi". Cela t'éclaircit les idées le chien ? Tu crois normal qu'un homme presque quadragénaire me déclare que tu es lui ? Et toi, qui crois-tu être ? Tu es mon fils mais je ne le sais pas ?

Attends, ne t'énerve pas, on m'a mieux expliqué, j'ai compris. Lorsque les enfants sortaient l'arbre magique, Fils chéri s'emparait toujours de toi pour en faire son Personnage. Trop aimé, tu as dû rester dans une poche, un tiroir, une boîte et tu n'étais plus à ta place lorsque l'arbre a été transplanté.

Maintenant que je te prête attention, j'imagine bien le caractère de Fils chéri t'habiter. Ou inversement.

Salut le chien ! Oh non, tu n'es pas n'importe quel chien ! Du coup, je te garde un peu à portée de main. Je t'aime mon Fils.

Je viens de passer quelques jours chez Fille Jolie (Je me rabâche, Blog, y trouves-tu à redire ?). Cette dernière pensait qu'il devrait exister un permis de ramener un bébé à la maison, bref elle souhaitait faire un peu de conduite accompagnée. Bien entendu, elle avait tellement étudié le sujet que je n'avais rien à lui apprendre sur le code, pour la pratique, il y a deux méthodes : "Fais dodo, Câline ma petite fille" et "Oh qu'il est beau le téton de maman".

Mais je m'égare. Et les pommiers dans tout ça ? (Ils sont dans le jardin, Blog, on le sait, ne nous fait pas perdre le fil).

Alors voilà, je demande gentiment ce que je peux faire (étendre la lessive, préparer le repas, changer le bébé, ranger le linge ...). Et là, je m'entends répondre : tu pourrais tailler les pommiers et les poiriers. Ho là !!! C'est que je n'ai pas de permis de tailler les arbres, moi. Et d'ailleurs, est-ce bien le moment : FIN de l'HIVER ? ON me rétorque que si on ne le fait pas maintenant, même Dieu ne sais pas quand on le fera, que  les arbres se croient déjà au printemps, et que les pommes et les poires, on les donne aux chevaux alors s'il n'y en a pas, ce n'est pas grave (on leur en achètera).

Oui, bon ... J'ai taillé ! Messieurs les pommiers, Messieurs les poiriers, veuillez m'excuser, je ne pouvais pas faire autrement. Veuillez noter que j'ai coupé après le deuxième ou troisième oeil, au dessus d'un bourgeon vers l'extérieur, vous voyez, j'ai fait pour le mieux. Mesdames les branches supérieures, je suis désolée, on m'a obligé à ratiboiser tout ce qui est au dessus de la tête. Je sais que cela fait mal, mais je vous en prie, vous pouvez repousser. Inutile de penser déjà à la prochaine taille.

Salut les pommiers et les poiriers ! Songez qu'il y a des humains qui se font couper les tifs deux fois par mois ou plus.