Bonjour les ravioles !
Ma grand-mère me disait "couper les cheveux en quatre et les ravioles en deux". Et lorsqu'elle en avait marre de surveiller la cuisson d'un plat, elle le retirait du feu en annonçant "cuit ou crû, le feu l'a vu". Mais c'est une autre histoire, car il est rare de s'impatienter en attendant que les petits poissons de romans remontent respirer.
L'autre soir, je fais donc cuire la moitié de ma boîte de ravioles de Romans, je les égoutte, je les mange, je lave mon assiette, je range mon assiette, jusque là tout va bien.
Passe un jour, et je m'apprête à baptiser dans l'eau bouillante le reste des petites bêtes. Je sors un faitout, je le remplis d'eau, je chauffe l'eau, j'ouvre mon réfrigérateur. Plus de catéchumènes ! Je les avais donc déjà mangés ? Parfois, je perds le compte des jours.
Faute de grives, j'ai cuit du riz et je l'ai consommé. Mais il m'a fallu ensuite un petit carré de chocolat à titre de consolation.
Et là, sous le chocolat, c'est la vérité entière, mes ravioles se planquaient.
Salut les ravioles ! Pas de quartier, à la casserole !