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Pour fouiller dans les archives !
11 novembre 2013

J'ai été visitée par la grâce !

Ce matin, lorsque j'ai ouvert mon blog, la grâce des brigands, de Véronique Ovaldé m'attendait dans le tampon. 288 pages  imprimées en France, aux éditions de l'Olivier. Et c'est tout à fait légal, avec mandat de dépôt, août 2013. Le livre se présentait en jaquette, une jaquette de chez John Register, et il avait l'air mal en point. Pas le livre, non, le livre était impeccable. Ce qui n'était pas le cas du gars allongé sur la couverture.

grace

- Votre Grâce, ceci est un blog où je salue quotidiennement un bric à brac d'objets hétéroclites. Ce n'est pas un lieu pour vous, ni un salon littéraire. Il faut dire à Véronique Ovaldé que vous vous êtes trompés d'adresse.

- Hélas, AniLouve, nous ne pouvons choisir, nous allons où l'on nous envoie. C'est pour les grands matchs de la rentrée littéraire PriceMinister-Rakuten. Tu reçois le bouquin, tu sirotes un verre et tu lis le livre, Tu t'inspires des feuilles d'automne qui dansent dans le vent et tu rédiges une critique. Je te rappelle que c'est toi qui nous a choisis. Tu as bien des feuilles d'automne qui virevoltent ? Oui ? Alors, commente.

- Bon, alors, La grâce des brigands, ça se laisse lire, vite fait, pas de problèmes.

- AniLouve, tu te fous de nous. Ceci n'est pas une critique. D'ailleurs, est-ce un compliment ?

- Oui, non, peut-être.
Pas de prise de tête, on comprend tout, c'est un bon point.
Mais parfois, la lecture glisse trop vite. Je me suis surprise, tout en continuant de lire, à m'interroger sur le parti pris de titrer les châpitres.
"De l'influence des bulles sur les sanglots" ! J'étais en bas de page que je tentais encore de décider du côté pompeux d'un tel intitulé.
Mise en bouche ? Résumé ? Votre Grâce, que vous soyez attachée aux titres, quoi de plus naturell ?
Je voulais toutefois par là illustrer la fluidité de la lecture.
Lorsque Véronique Ovaldé narre un viol en une demi-page, mieux vaut ne pas autoriser mon esprit à vagabonder.
Car le récit est très dense. On ne s'atttarde pas.
Finalement, j'aurais aimé en avoir un peu plus.

- Un peu plus de quoi ?

- Un peu plus de tout. La vie dans le grand Nord, l'obscurantisme, la jalousie, la bigoterie, le père taciturne, les rêves d'évasion de Maria Cristina, j'an ai eu presque suffisamment et j'ai apprécié.
Des artifices de Los Angeles, du monde littéraire, de sa relation avec son pygmalion, j'en voulais davantage.
De la tension engendrée par ces pôles opposés, j'en voulais davantage.
Pour la relation de Maria Cristina avec l'enfant, je suis carrément restée sur ma faim.
Et l'héorïne opère une spectaculaire sortie de scène avant que l'on puisse tester la solidité de son compromis entre Famille et Liberté.

- Finalement, as-tu aimé ce livre ?

- Oui, Votre Grâce. Je vous aurais préférée plus étoffée, quelques kilos suppléméntaires. Mais je reconnais que tel que, vous ne manquez pas de style. Je vous salue bien bas. Et les brigands.


match

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Commentaires
L
Je crois que j'aurais opté pour Danse Noire de Nancy Huston.<br /> <br /> J'aime bien la couverture avec cette coque de bateau qui vole avec les choucas.
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P
"De l'influence des bulles sur les sanglots", ça a de la gueule comme titre de livre. Et c'est intrigant comme titre de chapitre. Rien que ça me donne envie de lire le bouquin, par curiosité. :)
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E
Lecture mitigée donc... Pour me faire une idée, le mieux c'est que je me plonge dedans. Je garde le titre dans un coin de mon tiroir cervelet. Merci pour ce partage... et ton retour :-)
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