Et dire qu'il y a quelques semaines, c'était l'été ! Et j'écoutais jouer les petits durs, deux garçons de cinq-six ans. L'un disait "je suis une princesse" et l'autre parlait de mettre sa petite jupe. Ils fantasmaient dur. J'étais un peu intriguée. Usuellement, l'un de ces petits batailleurs est Zorro ou un grand pistolero. C'est alors que j'ai réalisé qu'ils étaient occupés à faire parler de petites figurines. C'était sympa.

Salut à toutes les petites princesses !

Représailles. Rangement par le vide. Je jette 73 disques compacts et 8 disquettes. Obsolettes.

Autant dire que je fais du rangement.

Mais peut-être que je ne vais pas les jeter.

• Peut-être que cet été ils pourraient épouvanter les oiseaux de mon figuier ? Peu éfficace.
• Peut-être que je peux les céder à Olivier pour je ne sais quel usage improbable mais ludique.
• Peut-être qu'ils feraient un beau sapin de Noël, scintillant.

Dons, je les ote de l'étagère et je les range dans le tiroir pour recyclage ultérieur.

Salut les disques !

Porte de Sabran, c'est la fin de la parenthèse, côté pile et côté face. Voilà, voilà.

Alors, pour la petite histoire, la rue de l'horloge, elle monte salement. Et arrivé à l'horloge, on peut considérer qu'une bonne moitié du chemin est derrière soi.

Salut, salut !

La photo côté face est celle de l'office du tourisme, alors de l'une à l'autre le ciel a changé et la végétation a poussé.

- AniLouve, hier tu étais à côté de la plaque , et aujourd'hui sous le porche ?

- C'est juste pour le reflet. Et pour la gouttière.

- Et la vigne vierge, alors ?

- On peut aussi saluer la végétation. Mais n'oublions pas qu'il s'agit essentiellement d'administrer une bonne leçon aux objets récalcitrants. Qui pourraient être amenés à prendre la porte. Alors à bon entendeur, SALUT !

Affreux, affreux, ces derniers jours il n'y a plus aucun objet à se presser pour passer sur mon blog. Ils sont déjà venus ici. Ou ils se considèrent sans intérêt. Ils manquent d'entrain. Ils n'ont rien à dire. Ils ont trop chauds. Ils sont fatigués. Bref, ils sont en grève.

Pour leur faire la nique, et leur apprendre la vie, je suis donc sortie dans la rue, cet après-midi, photographier la fameuse porte de Sabran. Il faisait chaud. Il y avait des touristes partout. Et tous photographiaient la fameuse porte.

- Vous entendez les objets ? Tout le monde veut causer à la porte de Sabran, et elle se laisse tirer le portrait  par tout le monde, sans faire d'histoire. Il y a même un petit salon d'attente où les photographes peuvent poireauter.

- Tu charies, AniLouve ?

- Absolument. Je n'ai d'ailleurs jamais vu qui que ce soit assis sur ces fauteuils. Mais moi, je m'y suis assise. Allez, salut la porte. Tu reviens demain ?

Un palmier, un rosier, de la sauge et de la sarriette sont hébergés sur ma terrasse dans des conditions très précaires. Les bacs en bois qui leur servent d'abris étaient initialement des containers étanches, pour batteries. Ils se sont lentement mais sûrement dégradés au cours des trois dernières décennies. Ils ont été rafistolés et re-rafistolés, peints et re-peints, et là, ils n'en peuvent plus. Ils sont sur le point d'exploser. Tout esclaffis.

La trêve hivernale arrive. Au printemps, il faudra reloger ces plantes. Le palmier va être dur à caser ...

Salut les plantes. Si vous gelez cet hiver, le problème sera résolu.

- Et que font les zoulous ?

- Des lanternes d'Halowwen. Il faut mâcher ses mots, mâcher le papier, et en papier mâché recouvrir les baudruches puis creuser des lucarnes dans les lanternes.

- Et décorer ?

- Décorer également, cela occupe assurément. Salut les lantenes, salut les zoulous.

- Il y a quelque chose de pourri au royaume d'AniLouve ?

- Il semble effectivement que ce soit le cas.

- Une pomme de tes amies ?

- Une pomme inconnue, reçue par MMS. Tu trouves normal, toi, d'envoyer des pommes pourries par téléphone ?

- That is the question.

- Enfin, il paraitrait, que, peut-être, c'est parce qu'elle est be'lle.

- Et la pomme, elle en pense quoi ?

- Elle est partagée entre la honte et la fierté de passer sur mon blog.

- On ouvre une enquête ou on salue la pomme comme si de rien n'était et on installe un filtre anti sms pourri sur ton portable ?

- On le joue très naturel  : salut la pomme !  Merci Fille Jolie.

Du côté de chez moi, en descendant la rue de l'horloge, on arrive à la porte Sabran. Sabran, c'est le nom d'une illustre famille  qui trôna dès le dixième siècle sur la baronnie de Sabran et sur le duché d'Uzès ; et la porte Sabran, c'est la petite rescapée parmi les 5 portes fortifiées du village médiéval.

Et au dessus de la porte, on trouve la tour de l'horloge.

Et dans la tour de l'horloge, devinez quoi qu'il y a ?

Oui mais  ... dans l'horloge, devinez quoi qu'il n'y a pas ?

Il y a déjà 25 ans que le mécanisme en a été démonté, restauré, huilé, chouchouté. Bref, il a dérouillé. Et maintenant ,  il occupe une petite pièce dans l'office de tourisme.

Il a été remplacé par un petit jeune ; Il n'est plus soumis  aux intempéries ; il reçoit des visiteurs ; on le photographie ; bref il est peinard. Mais bien triste. Salut Mécanisme !

CANIGOU à l'os à moelle, vous vous rappelez ?

En fait, j'ai un gros problème avec le Canigou, le vrai. Je m'explique. Vous connaissez le scketch de l'inégalable Raymond Devos sur la mer qui est démontée ? Et bien, sur ma petite plage de l'Aude, la mer est raarement en colère. Par contre, des lutins météos s'amusent à monter et démonter le Canigou. Certains jours, il est là, au bout de la plage. Et certains jours, on regarde et on ne voit plus rien, quelqu'un a enlevé la montagne. Et je ne sais même pas où il la range dans ces cas là.

Alors, juste avant de rentrer de vacances, j'ai fait une photo. Pour le cas où l'an prochain, le Canigou ne serait plus là.

Sois bien sage. Je reviendrai. Salut le Canigou ! Et toi aussi, la mer, à bientôt. Juste quelques mois ...

Au fait, Le Canigou, tu devrais arrêter de traverser la route. Décide toi, tu t'installes à droite de la route, ou alors à gauche, mais pas tantôt d'un côté et tantôt de l'autre. A force, on ne sait plus où te chercher. Sans compter que traverser, c'est dangereux.