Il y a encore quelques fantômes qui trainent de ci de là.
Bonjour les conseillers conseilleurs et leurs victimes !
Quelqu'un vient de déposer les statuts d'un comité de soutien aux arbouses maltraités Mais il ne faudrait pas oublier les tartes au fromage qui ont à SUBIR LES CONSEILS DE RECHAUFFAGE. Non, mais ? Je ne sais pas pour qui il se prend celui-là à vouloir donner des conseils à de petites tartes et je ne vois pas pourquoi ces pauvres tartes sans défenses devraient subir cela.
SUBIR, SUBIR ...
Post scriptum
76 morceaux - chaque morceau a nécessité 43 g de fruits.
Vous croyiez que la saga des arbouses était terminée ? Moi aussi. Si, si, moi aussi ! Mais M. m'a fait une photo des pâtes une fois découpées. Vous ne voudriez pas contrarier M. ? Moi non plus. Non, non.
Mais maintenant, c'est FINI. D'accord ?
Les arbouses, c'est fini !
C'est marronnasse, vous trouvez ? Et même un peu pégueux.
Comme promis, à la purée d'arbouses, tamisée, nous avons ajouté du sucre du citron et de la pectine et nous attendons que notre pâte de fruit durcisse.
Découpez ! Consommez ! C'est hypothétiquement diététique.
Au fait, avant de sucrer, j'ai subtilisé quelques cuillerées de purée, un filet de citron, un filet d'huile d'olive, du piment fort, et voilà une sauce inédite pour une viande blanche.
FIN de la saga arbousière.
Purée d'sa mère ! Bonjour.
- Hé, mes Soeurs, j'ai comme des boufféées de chaleur.
- Moi aussi, je me sens mal, suis toute molle, toute raplapla. Je me liquéfie littéralement.
- Et moi, je suis terriffiée, j'ai peur que nous ne soyons tombées dans un faitout. Fuyons !
- Trop tard. Je flageole, je ne sens plus mes jambes.
Adieu pimpantes arbouses. Bonjour Purée d'arbouses. Demain nous vous donnerons un peu de sucre et du citron, cela va bien vous remonter, vous verrez.
Bonjour petites arbouses ! Par ici s'il vous plaît.
N'en déplaise à Pline, des arbouses, M. en a cueuilli quelques kilos. Avant qu'elles ne prennent la pluie. Car elles n'aiment pas trop ça, que la flotte tombe du ciel sur le crâne, et si on leur fait le coup, elles se gonflent de désespoir et s'esclafissent.
Salut les arbouses. Pas la peine de rougir, je vous trouve jolies.
Attrappez le pompon !
Je vous le dis tout de suite, les belles couleurs d'automne, les lumières d'or, les arbres flamboyants, toute la déclinaison des ocres, des carmins, des jaunes, des pontillés, des oranges et autres tons encore un peu verts ou déjà violines, ce n'est pas trop top ici. Bien sûr, on en a, les vignes, les platanes, certains chênes et quelques autres. Les fruitiers, eux, ont déclarés forfaits depuis plusieurs semaines. Mais beaucoup d'arbres prétendent rester verts. Alors on se console en essayant les petits pompons ci-dessus. Divers degrés de maturité.
Pline l'ancien, ce médisant, explique que si cet arbre/arbuste se nomme arbutus unedo, c'est que de ses fruits, on n'en mange qu'un (unum edo). D'autres disent Arbre aux fraises et même Cain Apple.
Il n'aime pas les hivers trop froids, se plait dans le sud de la France et il n'est pas très difficile. Les fruits, bourrés de vitamine D, sucrés et acidulés, ont la bonne idée de murir en fin d'automne, mais il faut reconnaitre qu'ils sont sans goût prononcé, un peu fades, un peu farineux, un peu mous et plein de petits pépins en surface. Une même branche peut présenter en même temps les fleurs de l'année, blanche et en clochettes, et les fruits issues des fleurs de l'année précédente. Il faut bien chercher pour voir des fleurs sur les photos ci-dessus.
Moins d'un kilomètre de chez moi, on peut donc le saluer, c'est autorisé une heure par jour.