Adieu Yuccas
Adieu, la plage, pour cette fois-ci. Du coup, de tristesse, les yuccas se sont fanés, juste pour un au revoir. Ben zut alors, je ne les croyais pas aussi sentimentaux !
Adieu, la plage, pour cette fois-ci. Du coup, de tristesse, les yuccas se sont fanés, juste pour un au revoir. Ben zut alors, je ne les croyais pas aussi sentimentaux !
- AniLouve, AniLouve, je suis tout essoufflé ... Attends, je me repose 5 minutes sur le toît de cette voiture devant chez toi , une peugeot 3008 je crois. J'ai eu beaucoup de mal à te retrouver, tu sais. Parce que, hier, quand tu as pris la photo de la colo, j'étais absent. Je suis un jeune goéland leucophée et j'étais à la mairie pour mon certificat de résidence. Bon, alors j'ai dû demander mon chemin, et une hirondelle m'a dirigé vers la zone conchicole. Un chouette endroit d'ailleurs, il y a des piles de coquilles d'huîtres, des petites barques, plein de poteaux en bois, cela sent très bon. Mais ce n'était pas le bon endroit. Et là je t'ai enfin trouvée. J'espère qu'il n'est pas trop tard. Pour le coucou, tu vois ?
Aow-kayïï-kao-kao-kao-kao* !
*note : en goéland dans le texte, on peut traduire par " salut les gens !
- Nous aussi, AniLouve, on est en colo de vacances. On peut faire un coucou ?
- Pas de problème, allez-y.
- C'est vrai ? Tu es vraiment sympa, toi. Alors, coucou, les gens. Ici, on tient la forme, on joue, on crie, on crie, on se dispute, on mange, on vole, on flotte. Et vous ? (Vous criez, vous vous disputez ... ?)
Coucou, les cagaroulettes ! On vous a expédiées en colonie de vacances ? Et vous avez choisi l'option fenouil ? Bon, alors amusez-vous bien. Et ne faits pas râler les monos, d'accord ?
Bonnes vacances petits escargots.
C'est amusant, on dirait. Moi aussi, je peux jouer ? N'importe qui ? Oh ...
Salut Djambee !
Le mauvais côté ? Hé oui, tous ces gens tournent le dos aux musiciens, aux passants, à la galerie marchande, aux queues devant les glaciers, aux queues devant le marchand de churros, aux queues devant l'embarcadère pour la promenade en mer avec vue sur le feu d'artifice, aux terrassses surpeuplées des bars et des restaurants, aux bancs surchargés (jusqu'à 10 personnes sur le même banc), aux prestidigitateurs, aux rosalies pédalantes, aux étals des artisans, tresses africaines, tatouages, caricatures, bref ils tournent le dos à tout le tralala.
Du côté où ces gens regardent, il n'y a aucun mouvement. De beaux voiliers, mais amarés.
Je crois qu'ils n'ont trouvé nulle part ailleurs pour s'asseoir.
Et AniLouve ? Elle a fui ! Dur dur les vacances.
Mais non, ce ne sont pas des diables de tonneaux, mais des tonneaux sur des diables. Et il n'y a rien DANS les tonneaux, c'est SUR les tonneaux que cela se passe, chante et danse.
C'est bien calculées, ces estrades portatives, non ? Tiens, en Camargue, au lieu de prendre des barriques sur diables, ils auraient pris des bourriques sur pattes, et je voudrais les y voir au moment de leur sauter debout dessus pour chanter en cadence. Et dans le désert des chamelles ...
Récapitulons : pour faire la fête, il faut un tonneau, un vieux raffiot, et encore quelques tonneaux ! Je salue donc les vieux raffiots et mieux les tonneaux. Mais qu'y a-t-il dans les bariques ?