- Courbe la tête, fier sicambre !

- Cambre toi, fier si courbe !

- Redresse la tête, fier concombre !

Petite acanthe ne sait plus à quel saint se vouer : saint Rémi, peut-être ? Mais elle ferait bien de se grouiller de redresser sa fierté. Bon sang, elle a bien vu ses copines en haut des chapiteaux corinthiens ? Et ses copines dans les jardins ? Et ses copines qui envahissent les friches ?

Fais un effort, que diable ! Tu viens juste d'être transplantée, ce n'est pas une excuse recevable. Regarde, on t'offre un peu de pluie. Et on te laisse quinze jours pour réagir, pas un de plus. Et si alors tu es toujours flagada, gare au croqueminable.

Salut à Kant ! Salut acanthe ! Réfléchis bien ...

- Anilouve, sois polie, sois gentille, dis bonjour aux gens !

- Tu me mets en boite ? Les gens, quels gens ? Il y a longtemps qu'il n'y en a plus. Ils n'aiment pas qu'on les laisse tomber, tu sais.

- Mais si, regarde, il y en a deux qui font la queue.

- Bonjour Pastelle ! Bonjour Lannic ! Merci d'être venus aux nouvelles.

- Tu sais, il y en a peut-être d'autres. Crie bien fort, ils entendront peut-être.

- BONJOUR !

Sans prévenir, le blog m'a lâché. Et tous ses copains blogs avec lui. Je regarde chaque jour avec effarement grossir le nombre d'alertes pour des messages à lire, elles s'amassent et font boule. Une grosse boule.

De facto, le blog s'est autoimmunisé contre les bétises d'AniLouve. Le voilà donc en pause, en son 1709 ème jour. Il a butté sur la  mille six cent vingt deuxième marche.

Un infini merci pour les 8210 commentaires. Merci aux 11 abonnés. Je vais bienôt venir vous lire. Promis.

Salut les éléphants. Vous y croyez, vous, à la rédemption ? A la réincarnation ? Au retour du Yéti ?

Cet été, on nous a prêté une maison avec bâches et chats incorporés.

En cas de pluie, il convenait de détacher et rouler la bâche qui tenait lieu d'auvent afin d'éviter qu'une petite mare ne se balance au dessus de nos têtes.

Et forcément pluie et Anjou copinant passablement, nous avons eu l'occasion de cueillir une rose.

Ah ... Voilà qu'il pleut vraiment. Fini de jouer. Clique pour récupérer la place à l'abri.

Je ne sais vous mais moi j'ai fait provision d'oignons. Une rumeur circule ici que l'on n'en trouverait bientôt plus et je ne voudrais pas être en manque. Ce serait à pleurer.

Salut les oignons !

Parfois les chevaux ont vraiment une drôle de dégaine, mi-hyenne mi-léopard et mi-hippopotame. Et parfois ils ne savent même plus compter jusqu'à quatre.

Ce "cheval"-ci agite donc ... ses cinq sabots musclés !

C'est du moins ce qui est écrit sur la table.

Il faut dire qu'ici parfois souffle un petit vent de folie. De moins en moins souvent.

Du coup, on trouve  également en catalogue un monstre à trois pattes. Très perturbé.

Salut les dadas ! Merci le vent !

J'ai fait cuire les pâtes de semoules de blé dur avec légumes, curcuma, basilic et encre de calmar. Celles-ci. Le chat et moi avons décidé qu'elles étaient plus jolies crues que cuites, avec de plus belles couleurs, et  l'espoir de nous régaler a été déçu.

Dures, pâteuses, sans goût, elles ne méritent pas qu'on parle davantage d'elles.

Alors, changeons de sujet. Complétez la phrase "Le cheval agite ..."

En voilà une colle !  

- Hé AniLouve, je peux passer sur ton blog moi aussi ? Tes visiteurs aiment le vin.

- Et d'où tu tiens cela, petit malin ? D'ailleurs, sans vouloir te vexer, tu n'es pas un vin inoubliable ...

- Mais tu as vu mon étiquette ? Cuvée caussenarde 2015. Château de Bourdic. Avec chaos et spéléo . Un tirage exceptionnel. Et puis, je suis accompagné par la terrine de sanglier de Gisèle. S'il te plaît, dit oui.

- D'accord, tu peux venir. A cause du monde caché dans la bouteille. Mais époussette-toi un peu. Tu es couvert d'argile.

Monsieur, hé Monsieur, chouette ton bonnet. Mais tu cherches à m'hypnotiser ou quoi ?

Et pourquoi as-tu de si petites jambes avec une si grosse tête ?

Peut-être veux tu me faitre peur ? Pourtant je suis d'accord. Je ne vais pas fermer les yeux. Et d'ailleurs je pourrais me casser la gueule.

Mais tant de droits sont violés.

Je salue la ligne rouge, table de partage des vins. D'un côté on place des viticulteurs gardois, de l'autre côté ceux qui sont venus déguster. Et comme c'est comme au cinéma, en toile de fond des bouts de film, en fait c'est dans le hall d'un cinéma.

Et s'il y a une personne un peu floue, je conduisais, j'ai très peu bu, ce n'est pas moi, c'est elle !

Salut les petits viticulteurs !