Bonjour Pierre, Frédérique et Pimprenelle ! Bonjour Isidore, Louis, Auguste et Filou ! Bonjour Lucia, Michelle et Manon !
Incroyable, non ? Et j'en ai d'autres. A croire qu'un dé ne se perd pas, ne se casse pas, ne se jette pas. A croire que ,dans toute bonne famille, les demoiselles s'attelaient à leur trousseau dès leur plus jeune âge. A croire que  les petites filles apprenaient à coudre avec des petits dés. A croire  qu'il y avaient aussi de gros dés pour les hommes  (le père de M., militaire de carrière, a  exercé ultérieurement le métier de tailleur).
Alliage hétéroclite, inox ou argent, ainsi font font font les petits dé, trois petits tours et puis demeurent.
Ah, oui, pourquoi trois alliances ? Et pourquoi pas ? Ce sont les dés qui comptent. Et je vais vous dire, avec un dé à chaque doigt,  on a l'air très con et  on est très handicapé et maladroit.

Salut les dés ! Protégez les majeurs !

Ces deux peignoirs se fréquentent  depuis des années. Côte à côte ils observent le monde, en silence. Un monde très restreint. Quand à regret l'un part en virée, l'autre en grelotte d'inquiétude.

Jamais encore ils ne se sont adressé la parole. Tout juste s'ils s'autorisent quelques frôlements.

Un jour pourtant, le pâle a osé plonger sa ceinture dans la poche du doux.

Jadis, ils  ont rêvé l'un comme l'autre de petits dessous affriolants, avant de se résigner. Aujourd'hui, ils conviennent de leur folie passée et se consolent ensemble. Ils surveillent avec anxiété l'avancée de l'usure chez le partenaire.
Parfois, ils sont tristes à se pendre.

Salut Peignoirs ! Que la sérénité soit avec vous !

Salut Sur le Fil ! Merci X. qui élargit mon horizon.

Bonjour messieurs dames ! Bonne visite des textiles déviés.

Salut Sur le fil ! Merci l'art moderne, modeste, brut, singulier, sauce tomate.

Bonjour tous les morceaux de tissus, les fils, les laines, les couleurs !

Salut Sur le Fil ! Salut les déviances textiles !

Salut Sur le Fil ! Salut Beautés !

Les trois toiles suivantes sont des broderies. Je me suis approchée à quelques centimètres pour m'en assurer !

Salut Sur le fil ! Salut Pénélopes de tous horizons !

L'exposition Sur Le Fil nous emmène à la découverte de l'art textile contemporain, à travers les œuvres de 42 artistes qui utilisent des matières et des techniques textiles dans une démarche contemporaine.
Ces œuvres singulières et populaires font émerger les thèmes universels de toute création : la vie, la mort, l'amour, la sexualité et les rapports hommes-femmes, le sacré, la violence, la peur, la guerre ...

Suivons donc le fil d'Ariane.

Salut Sur le Fil ! Merci aux artistes !

Le MIAM est le musée internationale des arts MODESTES à Sète. J'adore l'idée d'arts "modestes".
Un ami m'a envoyé voir à sa place l'exposition "Sur le fil". J'ai laissé mon appareil photo mitrailler à sa guise. Je ne suis pas photographe, je n'ai ni l'œil, ni la technique, ni le matériel, ni la patience. Mais les œuvres en valaient la peine et il faut bien donner des regrets à ceux qui ne les verront pas. Les bonjours de cette semaine n'auront donc pas le format habituel. Cela fera des vacances à mes lecteurs. Retour à la normale lundi prochain.
Sète est environ à 80 minutes de chez moi. Je n'y vais pas souvent. Je ne me rappelais pas que j'aimais autant cette ville.

Embarquement ! itinéraire détaillé et plans indispensables.

Des SDF squattent un petit coin d'herbe.

Quelle dégaine, ces touristes !

Bonjour le citronnier ! J'en veux un comme cela ...

Bonjour la faim ! J'attends désespérément mon croque-salade. Il faut prendre des forces avant le musée.

Salut Sète ! Je viendrais bien installer mes pénates ici !

En 1943, une enquête   auprès d'assurés sociaux de  Paris et banlieue conclue qu'en moyenne un foyer gagne  2270 francs par mois, soit 876 francs par personne. Cette année là, 876 francs, c'est le prix de 2 kilos de beurre au marché noir. Avec cette pièce on pouvait donc se procurer un peu moins de 5g de beurre. Ou alors, on pouvait aligner 4 ou 5 pièces de 2 francs et se payer un repas ouvrier dans un restaurant communautaire.

Dans les années 50, le pouvoir d'achat (alimentaire) de cette pièce correspondait à celui de 3 à 5 centimes de nos euros actuels. J'ai le souvenir que les jours où il fallait acheter de l'huile on m'envoyait aux courses avec une pièce de 5 francs. Mais j'ai beau calculer, cela n'a pas l'air de coller. Et pourtant ...

Plus tard, ce sont ces pièces qui étaient sacrifiées aux génies des fontaines.

Salut la pièce ! Triste mémoire !