Dans un ultime sursaut pour tenter de communiquer avec mes frères humains, j'ai ouvert ce blog. Après avoir salué 292 frères objets, je jette l'éponge. Je remercie infiniment Bob, Lannic, Elsaxelle, Sophie, Valousch, Xavier et les autres
Plus que 10 minutes pour le bonjour du jour et je n'arrive pas à accéder à la toile avec mon ordinateur portable. (Avec mon fixe, oui, mais je veux l'autre) Cet imbécile dit qu'il est connecté mais il fait comme si de rien n'était et je m'énerve, je m'énerve. En vacances, il a fait la connaissance d'Orange et maintenant il a beau avoir retrouvé Alice, il cherche encore Orange. Marre de ce chagrin d'amour. Marre des ordinateurs capricieux. Marre de ces techniques à la noix que je ne maîtrise pas. Marre. Point marre.
Saleté de connexion, je ne te salue pas ! GRRRRRRRRRRRRRRR !
Ha ha ! Ah ah ! Je jubile. Bonjour bonjour ! Ça va, ça va ? Ça va, ça va ! Hé hé ! Quel abîme ! Dire que j'ai dû manger tous ces pauvres smarties. Vite fait bien fait avant qu'ils ne finissent de fondre. Sniff. Les cinq qui ont roulé sous la table (dehors) ont eu la vie sauve. Offrandes aux fourmis. Bonjour mon blog, bonjour le Monsieur et bonjour les passants. Bonjour les dégâts. Dire "Bonjour bonjour" est un comble car aujourd'hui c'est "au revoir le petit coin d'Aude, revoir la maison", mais bon, la porte bat au vent, il faudrait que j'aille la fermer. Rapidement !
Hé hé l'étoile, les petites mains aiment beaucoup te démonter. Hop, j'enlève la goupille, hop, je fais glisser, je dés-emboite et hop j'accède au trésor : deux cailloux et un coquillage. Ensuite les petites mains s'emploient à emboiter, glisser et goupiller mais généralement, l'étoile est abandonnée en morceaux. Le big bang, quoi ! Tu as fait ton apparition une nuit glacée du 24 décembre. Un tout petit réceptacle. Mais un écrin de velours.J'ai honte. J'aurais pu t'offrir une pépite, un rubis, une perle ... Un jour pourquoi-pas. En attendant, tu es une étoile prolétaire. Inutile de recompter tes abatis. Pas d'enfants ici en ce moment !
Des piles pour les télécommandes, des piles pour les calculatrices, des piles pour les souris, des piles pour la veilleuse des enfants, des piles pour l'horloge. Des piles, des petites piles, plein de petites piles. Consommation excessive. Sous les piles, quelques timbres oblitérés. Qui a dit que je suis une personne ordonnée ? Et pourtant, quand je les cherche, mes piles, je tombe pile poil sur elles. C'est dans la boîte qu'elles s'empilent, sous quelques fleurs naïves qui voilent le forfait.
(Boîte contenant une paire de boucle d'oreille aux oiseaux, un cochonnet pour la pétanque, deux alliances et un ressort de stylo)
Hé, le chat, un peu sauvage ? Griffé, tatoué, mystérieux ? Et tes yeux ne sont pas siamois.
Dis-moi le chat : si sur ton terrain de chasse, tu ne trouvais plus aucune proie avec qui jouer, irais-tu errer ailleurs, loin de tes repères ? Loin de la main qui te caresse et te nourrit ? Resterais-tu prisonnier de tes habitudes ?
(Une boite qui contient des cailloux, des morceaux de verres roulés et des tâches d'encre)
Peace and love, le zèbre ? Plutôt punk ! Tu as vraiment une superbe crête. Mais tu es trop rond. Baba cool ? Tendance graphique 2000 ? Méfiant ? Orgueilleux ? Ironique ? Gonflé ? Écoute moi, Zèbre. Je te dis bonjour. Je te murmure un secret : "secret".
Coucou les cigales ! Vous vous cachez ? Pour sûr, vous êtes tout un tas pour faire autant de boucan. Je sais : vous chercher des femelles vite vite vite, mais vous pourriez me répondre. Vous aimez la maison de l'écluse ? Le parc naturel régional de la Narbonnaise, c'est un grand terrain de jeu, un paradis à cigales, non ? J'ai trop chaud, pas vous ? Soif, pas vous ? Mais répondez-moi ! Etes-vous des cigales cathares ? Partout c'est écrit "cathare", j'ai même vu la camionnette d'un "plombier cathare" alors vous les cigales, cathares ou non ? Vous connaissez des fourmis ?
Les cigales ne répondent pas. Les cigales radotent toutes seules. Elles ne savent que dire "Hep, les demoiselles bien bien rondes, par ici, par ici, par ici, par ici".
Je me demande bien ce que tu fabriques. Tu vois bien qu'il n'y a pas d'issue par là, pourquoi t'entêter ? Tu remues tes hélices en vain. Recule, fais demi-tour. Non, tu ne veux pas ? Je te jure que tu ne passeras pas. Comment-ça, je n'y connais rien ? L'Ismayil Shikhly , c'est ton copain ? Tu dis qu'il t'a payé ? Pour le tirer ? Prétentieux, tu as vu ton gabarit et le sien ? Le G15 là derrière va émettre quelques propositions pour te sortir de cette difficile situation, on va t'aider.
Tu bottes en touche, vous ne voulez plus jouer ensemble ? Tu vas le coincer à quai ?
Salut Libech ! Push, push !
(Une autre phase du jeu )
Les remorqueurs et les céréaliers n'ont que de brèves histoires ...