Bonjour épluchure !
Petite épluchure de mandarine, j'apprécie ton odeur fraiche et acidulée.
Hop, dans la cheminée.
Ce n'est pas avec toi que M. va confectionner un singe grimpant au goulot d'une bouteille. Pas aujourd'hui.
Me vient en mémoire, ces paroles d'une des chansons de Brel, de 1996, "Caporal Casse-pompon" :
Mon ami est un type énorme
Il aime la trompette et le clairon
Tout en préférant le clairon
Qu'est une trompette en uniforme
Mon ami est une valeur sûre
Qui dit souvent sans prétention
Qu'à la minceur des épluchures
On voit la grandeur des nations
Je me demande s'il faut prendre au second degré, au troisième ou au n-ième degré ses paroles mises dans la bouche de ce gros allemand dérisoire.
Subséquemment subséquemment
Subséquemment que je ne comprends pas
si la grandeur d'une nation est proportionnelle ou inversement proportionnelle à l'épaisseur de la pelure, et ce dans la pensée de Brel, et dans celle de Casse-Pompon.
Bref, plus on jette et plus on est riche,
ou moins on jette et plus on a de grandeur d'âme.
On jette toujours trop à mon goût. Notre société de gaspillage m'écœure profondément. J'ai honte.
C'est aux signes ostentatoires de richesses que l'on mesure la dégénérescence d'une société.
Salut épluchure, merci Jacques Brel !