Publicité
Dis Bonjour !

 

Pour fouiller dans les archives !
3 septembre 2012

Ne pas oublier. Bonjour le camp de Rivesaltes !

rivesaltes

Savoir une chose comme l'ayant vue

Le camp de Rivesaltes, sur  les terrains du camp militaire Joffre, a successivement "accueuilli" depuis  1941 des individus expulsés d'Allemagne, des réfugiés prisonniers espagnols et des juifs étrangers, des juifs en transit pour Drancy, encore des réfugiés espagnols, des prisonniers allemands, des réfugiés soviétiques. Fermé en 1948, le camp reprend du service pour accueillir un centre de formation pour Nord-Africains, un centre de passage pour les jeunes soldats mobilisés pour la guerre d'Algérie, le premier régiment de tirailleur algérien, et aussi des milliers de harkis (et leurs familles), et quelques familles rapatriés d'Indochine française. De 1986 à 2007 y est installé un centre de rétention administrative des immigrés ckandestins, l'un des plus important de France.

rivesaltes_

En 2000, le site est inscrit à l'inventaire des monuments historiques et en 2005 il est ouvert pour la première fois au public. (Au fait, M. a participé au classement de ce site).

Aujourd'hui, j'ai visité l'exposition de Nicole Bergé sur les mémoires du camp Joffre. Je n'ai pas pleinement adhéré aux choix qu'elle a effectués pour son installation, un peu trop alambiqués à mon goût. Mais l'important est de ne pas oublier.

Salut le camp ! Salut les prisonniers d'hier et d'aujourd'hui !

Publicité
Commentaires
A
@LOUANCHI<br /> <br /> <br /> <br /> Merci pour ce témoignage (qui concerne un autre camp,caché, honteux).
Répondre
P
Je ne savais pas qu'il y avait un camps de ce style à cet endroit. Je ne connais ce nom, comme Franck, que pour son vin doux que j'aime beaucoup.
Répondre
A
J'ai retrouvé (mystère) la fin du commentaire de Nicole Bergé ainsi qu'un commentaire de Hutte des bois dans ma boîte de spam. Les en voilà sortis.<br /> <br /> <br /> <br /> J'en profite pour donner l'adresse du site de N. Bergé (qui en fait est aussi dans sa signature ci-dessus) : <br /> <br /> http://www.nicoleberge.com/NicoleBerge.com/ACCUEIL.html<br /> <br /> <br /> <br /> Pour l'expo, j'ai peu de lecteurs dans la région de Perpignan, mais elle est visible au visa off de Perpignan à l’atelier d’urbanisme jusqu'au 14 Septembre 2012.<br /> <br /> <br /> <br /> Un autre lien intéressant : <br /> <br /> http://prisons-cherche-midi-mauzac.com/actualites/nicole-berge-pose-son-regard-de-photographe-et-de-plasticienne-sur-le-camp-de-rivesaltes-12445
Répondre
A
Bonjour Nicole Bergé<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis extrêmement flattée que tu sois venue voir mon petit message sur ton exposition. As-tu des yeux partout pour être alertée à la moindre publication des mots "camp de Rivesaltes" ? (Là, je plaisante, bien entendu).<br /> <br /> <br /> <br /> J'en profite d'abord pour une question délicate. J'ai pris quelques photos mais elles n'étaient pas réussie. Et j'ai finalement utilisé l'une des tiennes. Bien entendu, je la supprimerais à ta demande.<br /> <br /> <br /> <br /> Venons en au fond. Qu'il soit bien entendu que j'ai apprécié ton travail, tant dans son intention que dans sa réalisation. Et je ne critique que ce que j'aime, le reste n'en valant pas la peine. Une légère critique en passant, mais je vais l'expliquer.<br /> <br /> <br /> <br /> Tu écris "de parti pris, ce "bric à brac" invite le public à rentrer dès le début de l'exposition dans le vif du sujet : chaque visiteur peut ainsi percevoir l'épaisseur humaine du camp de Rivesaltes au travers de cet amas d'objets disparates et très ordinaires, apparemment sans intérêt". Excellent parti pris, le but escompté est tout à fait atteint. Ces objets, ces bribes d'objets, sont très touchants, très parlants.<br /> <br /> <br /> <br /> Tu écris : "[Cette accumulation] permet également d'exposer le matériau de départ à partir duquel s'accomplit l’œuvre de (re)création". C'est le cheminement de cette re-création que j'ai qualifié d'"un peu alambiqué". Pour tout dire, sans les explications jointes je serai passée à côté du peigne pour démêler l'histoire (les histoires), je n'aurais pas perçu la double face de la cible, je n'aurais pas saisie la fragilité délicate et menaçante du mobile, je serais passée à côté des courriers dans le caisson et je ne me serais pas vue moi-même derrière les barbelés (pour l'anecdote, je les ai pris en photo en pestant contre les reflets, et en me plaçant soigneusement sur le côté...).<br /> <br /> <br /> <br /> Je reconnais que j'ai parfois la comprenette un peu obtuse. Tes intentions ne m'ont pas toujours été transparentes. Quoique certaines oui, bien entendu. Le pouvoir évocateur des fenêtres, la carafe écrasée, les serrures, les bouteilles "à la mer",etc., il y avait tout de même beaucoup de choses qui m'ont parlé. La majorité.<br /> <br /> <br /> <br /> Je le répète, j'ai aimé cette installation.<br /> <br /> <br /> <br /> Je te félicite,te remercie et te rend hommage pour ce travail de mémoire, pour la transmission, pour les mois et les mois consacrés à ce projet essentiel.
Répondre
B
pour raconter l'histoire ce ce camp qui a cumulé l'enfermement des étrangers. Mon but étant d'apprendre a des enfants de tous niveaux aussi bien qu'à des personnes de 80 ans que l'étranger n'est rien d'autre qu'un être humain. Je crois que nous sommes d'accord sur ce point. Je serai à l'exposition mercredi de12h00à 16h00 et tout le wweekend. A bientôt j'espère.<br /> <br /> Nicole
Répondre
Publicité
Dis Bonjour !
Derniers commentaires
Newsletter
Publicité