Ne pas oublier. Bonjour le camp de Rivesaltes !
Savoir une chose comme l'ayant vue
Le camp de Rivesaltes, sur les terrains du camp militaire Joffre, a successivement "accueuilli" depuis 1941 des individus expulsés d'Allemagne, des réfugiés prisonniers espagnols et des juifs étrangers, des juifs en transit pour Drancy, encore des réfugiés espagnols, des prisonniers allemands, des réfugiés soviétiques. Fermé en 1948, le camp reprend du service pour accueillir un centre de formation pour Nord-Africains, un centre de passage pour les jeunes soldats mobilisés pour la guerre d'Algérie, le premier régiment de tirailleur algérien, et aussi des milliers de harkis (et leurs familles), et quelques familles rapatriés d'Indochine française. De 1986 à 2007 y est installé un centre de rétention administrative des immigrés ckandestins, l'un des plus important de France.
En 2000, le site est inscrit à l'inventaire des monuments historiques et en 2005 il est ouvert pour la première fois au public. (Au fait, M. a participé au classement de ce site).
Aujourd'hui, j'ai visité l'exposition de Nicole Bergé sur les mémoires du camp Joffre. Je n'ai pas pleinement adhéré aux choix qu'elle a effectués pour son installation, un peu trop alambiqués à mon goût. Mais l'important est de ne pas oublier.
Salut le camp ! Salut les prisonniers d'hier et d'aujourd'hui !