Bonjour les occupants clandestins !
J'ai salué et re-salué les petits seaux de gravats des voisins ; il y en avait encore huit ce matin. A force de déblayer, sa maison aura bientôt disparue. Mais ce n'est pas la seule en travaux. Le quartier se boboïse. Plusieurs maisons se sont vendues et les nouveaux occupants ont les moyens de rénover. D'où la poussière, le bruit, les échaffaudages et les cadavres dans les placards. Ou dans les caves.
Dans cette région ayant compté un taux important de protestants, les morts étaient souvent recalés à leur entrée aux cimetières. Quoi de plus naturels alors que de les mettre à la cave ? Il y en a eu un chez moi mais il n'était pas à nous et il avait déménagé avant l'arrivée de notre famille dans la maison. Il était là, tranquille, dernière porte au fond à droite (photo ci-dessus).
Les travaux récents ont permis de découvrir un copain à lui, sur la place, "à quatre pas de ma maison".
Maintenant que les voisins ont délogé leur visiteur clandestin, je ne sais comment ils vont aménager leur caveau, mais le mien a trouvé une destination naturelle. Salut à lui.