Bonjour le persil !
Soit disant que le persil figurait aux banquets de funérailles chez les Grecs.
Romains disant qu'il favorisait la stérilité ; et si les mères en consommaient en période d'allaitement, cela provoquait le haut mal chez les nourrissons.
Sorcellerie médiévale malfaisant : en arrachant une racine de persil, on prononçait le nom de l'ennemi pour le faire périr d'une mort rapide.
Superstitions persistant : certains encore refusent de le transplanter.
Petit dicton de derrière les fagots : il ne faut ni donner ni accepter un pied de persil à repiquer, il mourrait quelqu'un dans l'une des deux familles.
Petit dicton de derrière le frigo : si la femme savait bien ce que fait le persil à l'homme, elle irait en chercher jusques à Rome.
Sauf que le persil est d'excellente composition, il accepte même de pousser sur ma terrasse, au pied de mon petit palmier. Alors pourquoi aller en chercher à Rome ? Je doute que le pape sanctifie un tel commerce.
Peut-être aller à Naples, car le persil de Naples -ou persil plat- a plus de caractère que son petit copain frisé qui fait plus d'esbroufe mais a moins de goût.
Quoiqu'il en soit, petit persil, je te mangerai. Je vais t'accommoder avec de beaux petits cèpes de dessous les châtaigniers ... Ah, non, ce n'est pas la saison. Tant pis !
- Au fait l'autre, celui qui lave tout tout seul depuis 1906 (tremper, bouillir, rincer), pourquoi il s'appelle PERSIL ?
- PERborate et SILicate.
- Ahhh ...
Salut le persil ! Je te cisèlerai, et les feuilles, et les feuilles, je te cisèlerai, je te cisèlerai !