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Dis Bonjour !

 

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26 septembre 2011

Bonjour Kiva !

kiva

Kiva est un portail de micro-financement qui permet de prêter de l'argent à des coopératives ou à de petits entrepreneurs dans les pays en développement.
Il s'agit de prêt, donc si tout va bien on est remboursé, et on peut réinvestir dans d'autres projets. Et cela n'a pas le coté condescendant des dons.

Je viens de prêter 25 dollars à Yuma Ndambu de Thika, au Kenia. Si j'ai bien compris, elle coud et elle espère ouvrir une boutique. Je n'ai pas forcément tout compris mais ce n'est pas grave. Et si je ne suis pas remboursée, pftttt, 25 dollars, c'est moins de 20 euros.

Alors, il y a bien un portail en français, mais tôt ou tard, ils vous renvoient sur le site en anglais.

Enfin, je dis ça, comme ça. C'est bientôt Noël, non ?

Salut Kiva ! Salut Yuma ! Pour un monde solidaire.

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Commentaires
A
A leur place, j'aurais fait comme eux. Trimer pour survivre sans le temps de me prendre la tête à me révolter, abrutissement, alcool, tabac. J'aurais appartenu aux 75% de gens épuisés, aux 60% de mal soignés, aux 52% qui ont froid, peut-être pas aux 5% de suicidés ; j'aurais aimé Guy Lux ; je n'aurais pas eu les moyens de réagir, pas de bombinette, d'ailleurs je serais déjà morte probablement. Quelques villageois auraient la chance d'envoyer leurs enfants à l'école ; ces enfants là réussiraient et partiraient. Il n'y aurait personne pour nous expliquer comment ne pas nous faire entuber et encore moins comment profiter des miettes accordées. A leur place, j'aurais adhéré à la secte du renouveau et frère Demain m'aurait fourni toutes les consolations possibles, du moins certaines.<br /> Une fois l'an, avec les villageois, j'aurais célébré la fête de l'âne et mes misérables économies seraient passées dans cette orgie.<br /> <br /> Et sinon ? Que ferai -je ? La question est donc posée au futur.<br /> <br /> Je ne crois pas que je vais faire quoique ce soit.<br /> <br /> Qu'avez-vous fait ?<br /> <br /> Le commerce d'ânes. Intermédiaire entre les villageois, et les banquiers. Grugé, grugeant.<br /> <br /> Le commerce des ânes n'est pas propre.<br /> <br /> Demain, un petit homme portant cravate vient rendre visite aux pauvres ânes du coin.
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X
Joli geste Nicole...<br /> Tiens, rien à voir mais j'ai lu ce petit texte qui m'a tout à coup éclairé sur la crise :<br /> <br /> Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village.<br /> <br /> Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le trouvaient bien peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent leurs derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait l’acheter 500 € dans huit jours et il quitta le village.<br /> <br /> Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent<br /> <br /> Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés.<br /> <br /> Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune.<br /> <br /> Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement.<br /> <br /> Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes.<br /> <br /> Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale... On obtint de repousser l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts. C’était, disait-on, inévitable mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.<br /> <br /> Cette bien triste histoire prend tout son sel, quand on sait que le banquier et les deux escrocs sont frères et vivent ensemble sur une île des Bermudes, achetée à la sueur de leur front. On les appelle les frères Marchés.<br /> <br /> Très généreusement, ils ont promis de subventionner la campagne électorale des maires sortants.<br /> <br /> Cette histoire n’est toutefois pas finie car on ignore ce que firent les villageois. Et vous, qu’auriez-vous fait à leur place ? Que ferez-vous ?
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L
Surement plus judicieux que d'investir en bourse par les temps qui courent .<br /> Et comme tu le dis c'est bientôt Noël ...
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