Bonjour les boules !
Les boules que je salue ne sont absolument pas de vulgaires lanternes chinoises. Le premier qui dit cela je l'escagasse, j'en fais de la purée de lentilles roses, je l'agonis d'injures, je ne lui cause plus jusqu'au prochain déluge, je le badigeonne de miel à la cardamome et je le raye de la liste de mes amis. Compris ? Ce ne sont pas de vulgaires lanternes chinoises. Elles ne sont équipées d'aucun système d'éclairage interne mais je peux braquer dessus une lampe externe. Déjà là, on comprend que ce ne sont pas des lanternes. Mais ce qu'elles ont de vraiment spécial, ce qui génère de leur part un amour et une reconnaissance éternelle à mon égard, ce qui les rend si particulières et si chères à mon coeur, c'est que je les ai accrochées moi même. Oui. Absolument. Usuellement, il suffisait de demander à M. de fixer un crochet au plafond, un effort raisonnable donc. Mais là, j'ai grimpé sur l'escabeau branlant au péril de ma vie. Une bonne douzaine de fois. J'ai donné des coups de marteaux au dessus de ma tête. Et qu'on n'aille pas me dire qu'un peu plus à droite ou à gauche aurait été préférable. Vous ne croyez tout de même pas que je choisis où je tape ?
Salut les boules ! De vous à moi, désormais, c'est à la vie à la mort ! Anis et Framboise.