Bonjour la garderie !
Je les ai croisés, honteusement abandonnés à l'intérieur d'une voiture fermée, sans eau ni nourriture, avec juste un paquet de mouchoirs pour pleurer.
Pauvres peluches ! Salut à vous et à tous les petits singes.
Je les ai croisés, honteusement abandonnés à l'intérieur d'une voiture fermée, sans eau ni nourriture, avec juste un paquet de mouchoirs pour pleurer.
Pauvres peluches ! Salut à vous et à tous les petits singes.
On dirait que cela ne vous gêne pas de courir dans la boue. Voulez-vous dîner avec nous ?
Bouh !
AniLouve et moi sommes allées à l'exposition "Agnès Varda, triptyques atypiques". Streep'types, il y avait des mecs à poil, c'était chouette. Il y avait aussi Alice et les vaches blanches. Marie dans le vent. Et d'autres triptyques, aucun tricorne. Nous avons aimé.
Le tour de galerie était presque bouclé lorsquen ous avons croisé un récipient rempli de petits papiers pliés avec un panneau "servez-vous". Je ne sais quel usage AniLouve réservait à ces papetons mais elle en a aussitôt choisi un. Elle a lu :
"beau ... comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie. Isidore Ducasse comte de Lautréamont (les chants du Matador"
Fugitivement, j'ai lu une certaine déception sur le visage d'AniLouve ainsi qu'un soupçon de doute. Et vivement, elle a tendu la main est s'est emparé d'un nouveau apophtègme. C'était exactement le même ! Ni vue ni connue, elle l'a replié et reposé. Imaginer le dialogue entre la machine à coudre et le parapluie était au delà de ses capacités (- Bonjour parapluie, - Bonjour machine à coudre, tu passes par là inopinément ? - A petits points, de grosses gouttes ...)
Bon, alors, l'imagination, la rencontre improbable et tout et tout et tout, c'était de l'arnaque, tout combiné, car à quelques mètres, allongés sur une grande table, gisaient une machine à coudre et un parapluie. Et ils se taisaient.
Salut les tripatouillages !
Je vois que tu es toujours pendu là haut et personne ne s'inquiète. J'ai rencontré ton copain dans la vitrine. Il propose de venir te relever quand tu veux. Tu n'as qu'à le siffler.
Salut les insectes. Continuez à ne vous nourrir que de fruits et légumes et vous garderez la ligne.
- Hé, là haut, Bonjour !
- Bonjour AniLouve. Bonjour aux visiteurs.
- Est-ce que par hasard, tu ne serais pas un peu gros ?
- Mais non, absolument pas.
- Et moi, tu ne me trouves pas un peu grosse ?
- Mais non, AniLouve, tu es parfaite !
- Ah, bon ? Alors je t'aime bien. Mais je ne voudrais pas que tu te lances en piqué sur mon occiput. Et d'ailleurs que fais-tu en l'air ?
- Je me balance, pardi !
- Tu as vu AniLouve dernièrement ?
- Je crois qu'elle se terre.
- Pas une raison de nous laisser tomber comme de vieilles chaussettes.
- Non, ce n'est pas une raison. Elle est entièrement dans son tort. On la réduit en purée de cornichons ?
- Bonne idée !
- Je peux avoir un petit verre d'eau ?
- Non, pas de petit verre d'eau !
- Je peux prendre un petit bain ?
- Non, pas de petit bain !
- Ce n'est pas cool alors.
- Non, interdit de couler.
Je fais un gâteau et je le mange,
tu fais un gâteau et je le mange,
il fait ...
C'est bon !
Oui, AniLouve, c'est bon, on a compris.
- AniLouve, aujourd'hui, c'est la journée mondiale des Éléphants ?
- Tout à fait !
- Mais pourquoi ?
+- Y a-t-il une raison à chaque chose ?
- Ou alors c'est AniLouve qui déraisonne.