Bonjour le panthéon des gloires de Sorèze !
Lorsque nous sommes entrés dans le restaurant improbable salué hier (mais avec quelques semaines de retard, qu'il veuille bien m'excuser) nous sortions de la Salle des illustres de l'abbaye école de Sorèze. Inaugurée en 1857 par le père Lacordaire, cette salle servait lors des diverses festivités de ses très prometteurs élèves. Elle contient les bustes de ses 48 pensionnaires les plus fameux. Bon, j'en ai pioché un au hazard : Déodat de Séverac. Salut Déodat. (J'avoue, j'ai triché, c'est le nom qui me plaisait le plus. Quoique Barral de Baret me plaisait bien aussi mais je voyais ce nom pour la première fois alors tant pis pour lui)
En attendant la gloire, nos jeunes gentilshommes pouvaient graver leurs noms et adresses sur les murs de la cour des rouges, à condition toutefois d'avoir au préalable acheté l'emplacement. Les plus riches faisaient appel à un graveur.
- AniLouve, et si, au lieu de noyer le poisson ...
- Ben quoi, je suis à la mer, j'en ai vu des milliers de poissons aujourd'hui, des joels (atherina boyeri), mais je ne les ai pas noyés, j'ai juste nagé au dessus d'eux.
- AniLouve, si, au lieu de divaguer entre les vaguelettes, tu nous parlais de la transition ...
- OK, la transition. Alors, j'ai enseigné dans des classes de Transition et c'était un curieux nom pour des élèves souvent en transit. Un sparadrap de plus dans la trousse de secours de l’Éducation Nationale.
- NON ! Je parle de la transition que tu fais en te tordant le cou pour regarder le plafond.
- Ah ! Cette transition là ? Ben, vous verrez demain.
- Des ciels de lit ?
- That's all the time we have for today. Merci les Illustres.