- Alors, on compte toujours ici ?

- Ce sont toujours des plaques sur les maisons, mais il n'y a pas de numéros, alors je crois que cela ne compte pas.

- Autant dire que nous sommes des bouches trous.

- Carrément. Regarde, c'est absolument n'importe quoi. Voilà maintenant qu'AniLouve nous fourgue une boîte aux lettres. Je suis sure qu'elle n'est même pas de Vendargues, cette boîte.

- Chut ! Je crois que c'est celle d'AniLouve.

- Ah ! On m'avait dit qu'elle était un peu bizarre, mais c'est peut-être pire.

- Bon, espérons ... Salut ! 

- Le décompte continue. Oh, regarde, je vois passer des girafes !

- D'accord pour les girafes, mais AniLouve a des actions dans la poste ? Un cousin facteur ?

- Et voilà un pêcheur. AniLouve croit-elle que nous allons mordre à l'hameçon ?

- Non, ne nous laissons pas faire, ce blog est à l'abandon.

- C'est vrai, dans un an et un jour, le blog sera à nous ?

- Alors, on pourra dire bonjour aux radis roses ? Et au pastis ? Et aux zip ? Aux ours bruns ? Au cirage ? Aux antidépresseurs ?

- Non, non, tout simplement, on ne sera plus obligés de dire bonjour.

- Alors, si on veut on pourra dire bonsoir ?

- Ou SALUT ?

- Salut, salut !

- Aujourd'hui, ce n'est pas mieux, le décompte semble continuer.

- C'est parce qu'AniLouve n'est pas réellement là pour dire bonjour. Tout est programmé.

- Un peu comme l'horloge parlante alors ?

- Pas vraiment, AniLouve d'habitude, elle est plus parlante.

- Et on va compter jusqu'à combien ?

- Les rues sont courtes. Il y a plus de numéros 1 que de numéros 100.

- Le 19 me semble pas mal.

- Mais je crois que c'est le 28 qu'Anilouve revient.

- Tout de même, ce n'est pas sérieux de sa part de nous abandonner ainsi. Et lorsqu'elle reviendra, qui sait si elle aura Internet. Elle nous a peut-être abandonnés définitivement.

- Anilouve ? ANILOUVE ???

- C'est quoi ce décompte à la con ?

- C'est pour nous faire patienter.

- Mais patienter pourquoi ?

- Pour le moment, personne ne le sait.

- Nous allons aller au bois ?

- Je ne crois pas, je n'ai vu aucun panier neuf.

- Bon, salut ! On verra demain !

Bientôt la rentrée ? On va pouvoir saluer les copains ! Mais pour aller à l'école, sera-ce pedibus trotus ?

Ou avec le cheval Quignon ?

Qu'est-ce que j'entends ? La voiture des parents ...

Allez, il reste tout de même quelques jours libres ! Salut, salut !

Pas très beau l'éléphant ? Et pourtant, chaque jour, aux levers, Elle et moi lui avons donné une pichenette sur la trompe pour faire rouler la balle. Avec un grand sourire. Trois semaine et c'est déjà fini. Comment est-ce possible ?

La petite Merveille a été ... merveilleuse !

Au revoir l'éléphant. Continue à faire des petits clins d'oeils de ma part à la petite chérie. Et gare à ton nez !

Les retardataires font un foin de tous les diables. Les vachettes  grattent le sol, les chats feulent.

Même arrivés après la bataille, ils exigent d'être salués à leur tour.

Les chats miaulent désespérément. "Anilouve, tu ne veux pas nous saluer à cause des vachettes, car cela fâchent certains, mais c'est trop injuste pour nous les chats. Et u sais qu'il y a beaucoup d'amis des chats qui passent sur ton blog". Vous savez de quelle  ténacité un chat peut faire preuve.

Les vaches normandes menacent de me dénoncer pour ostracisme envers les ruminants exotiques.

Alors je cède, car il est déjà tard, que je n'ai pas d'autres bonjours en perspective, et que ces 4 photos se perdent. Pas de gaspillage !

Et puis bon, comme cela, les visiteurs auront fait le tour complet des autocollés du quartier, comme s'ils y étaient. (Hé oui, vous ne croyez tout de même pas avoir droit à des peintures originales ? A part une ou deux ...)

Salut donc à la bande des quatre !

- Lâche du lest Pimprenelle, nous allons bientôt atteindre le Soleil.

- D'accord Nicolas. Mais je me demande s'il sera de bonne humeur. Regarde, il semble sortir de chez le dentiste.

- Pourtant il sourit. Je crois que tout va bien. Youpi ! Tu sais lire l'heure ?

- Bien entendu. Il est sept heure et demie ... à ma montre !

- Salut, salut !

- Coucou, les petits cailloux. Vous voulez jouer au Petit poucet avec moi ?

- Non, AniLouve, il faut qu'on reste là pour faire joli entre les plantes.

- C'est vrai que vous avez de belles couleurs, des gris, des roses, des oranges, des presque blancs. Le géologue de service me dit que les roses sont des gris qui ont brûlé, mais je ne le crois pas.

- AniLouve, voyons, tu sais bien qu'il faut toujours croire le géologue, sauf lorsqu'il te dit qu'il a été retardé par la queue au super marché. Nous sommes des schistes du houiller. Ce qu'on ne veut pas lorsqu'on extrait du charbon. Tu vois, au départ, nous sommes des mal aimés et on nous entasse dans des crassiers. Mais parfois, un orage, la foudre, un incendie, le crassier prend feu, et nous brûlons très lentement, très très lentement. Et finalement, nous finissons caillasse.

- Alors c'est vrai, en brulant, le gris devient rouge ? Moi qui croyait que plus c'est noir, plus c'est brûlé ! Et vous savez, lorsque mon rôti ressort du four un peu trop crâmé, il n'est plus ni rose ni rouge, plus du tout.

- Ah, bon ? Alors c'est que les rôtis ne sont pas des cailloux. Salut AniLouve. Embrasse le géologue de notre part. Nous aimons beaucoup les géologues.

- Salut les cailloux !

Je vous ai apporté un bouquet, parce que les bonbons, c'est périssable ...

Beuverie nocturne dans le terrain vague ? Ce n'est pas encourageant.

Dites-moi, les bouteilles, vos consommateurs avaient-ils l'air heureux ?