Dur dur les vacances, le vent, les bancs de sable, les tables écloppées, les bourdons, les sauterelles, les pierres extraterrestres et maintenant le yéti des mers. Vous avez vu ses griffes ? J'ai juste pu numériser  en hâte son empreinte  que la mer allait effacer. Mais ce n'est pas tout. Elle a également été écrasée par une grosse bouse d'éléphant qui lui est tombé pile poil sur le rable. Quelques centimètres plus à gauche et personne ne m'aurait crue.

Le yéti a longé le bord de mer et a disparu quelque part au sud. Adieu yéti !

De Charybde à Scylla, du gouffre au puits, quel est le meilleur choix ? Mieux vaut faire gaffe où l'on met les pieds. Ou ne pas mettre les pieds ?

La table s'est cassée la jambe, bêtement, elle ne faisait même pas du sport, elle attendait tranquillo l'heure de l'apéro. Ce fut très douloureux et il a fallu lui poser une broche, sans même un petit anesthésique pour la remonter. Cela a nui gravement à son caractère ; elle ne se plie plus à la volonté de ses hôtes, elle ne se plie plus du tout et depuis qu'elle est devenu psycho-rigide elle ne rigole plus avec nous comme avant. Dommage !

Salut la table !

- Tu as vu, Bébé, c'était les grandes courses de début de vacances où on achète de tout, depuis le riz jusqu'au  papier  toilette, en passant par l'huile et le vin ? Le gel douche, le produit vaisselle, les légumes, le fromage ... Une note aussi longue que toi lorsque tu t'étires bien.

- Ah oui. Et mes croquettes aussi ? Où sont-elles ?

- Non, pas les croquettes.

- Pas de croquettes ?!? Mais c'est affreux. Et on va rester longtemps en vacances ?

- Longtemps longtemps. Mais rassure-toi, dans ce magasin-là il n'y a pas tes croquettes à toi. Le patron est allé exprès acheter ailleurs celles que tu aimes.

- Il est bien, ce patron.

- Alors j'ai pris des mesures.

- Des mesures pour les croquettes ?

- Pfft ! J'ai mesuré la note. Il y en a pour 97 centimètres. A cause de tes non-croquettes, j'ai raté le mètre de peu. Et tu vois, à l'époque des francs et des sacs en plastique donnés en caisse, en moyenne je payais 50 francs par sac.

- Et maintenant ?

- 1.82 euro du centimètre.

- Je suis un chat. Je ne sais pas si c'est un progrès. Mais je salue cette note. Je jouerai avec lorsque je serai moins fatigué.

Est-ce que par hasard quelqu'un aurait embobiné cette petite main ? Ou peut-être n'est-ce pas un hasard. Plutôt une volonté délibérée de faire une gentille bêtise. Trop marrant. La petite main est fière d'elle même.

Salut Bobinette et Bobines !

Je mange rarement des frites, mais là présentement, j'en ai très envie. Voyons que dit le menu du jour : tomates provençales, pâtes fraiches et crumbble aux nectarines. Rien ne va plus. Il me faut des frites. Et Je crois avoir vu une barraque à frite dans le coin.

Ah, Je vous l'avais bien dit, la voilà. Salut la baraque. Une grande barquette, s'il vous plaît. Avec de la mayonnaise. Merci. Clic !

(J'ai peur que le serveur ne se soit absenté).

- Coucou AniLouve ! Tu veux un tuyau ?

- Un tuyau ? Quel sorte de tuyau ?

- Un tuyau à l'oeil ! Tu sais, tes zieux d'hier, c'était nous, tu nous regardais notre intérieur.

- J'essayais de vous transpercer, de voire à travers vous. Pourquoi essayez-vous de tremper votre trompe dans l'eau ?

- C'est une longue histoire. Tu connais le Prince des terrassements ? C'est un Prince puissant. Il a une armée de tracto-pelles à sa solde. Et il a son armée de tuyaux, c'est nous tu sais. Et il a un navire d'état-major.

- J'ai connu des tuyaux plus évidents que vous. Que fait-il ce Prince ?

- Heu ... Nous ne savons pas trop. Nous sommes son armée, il commande, nous obéissons. Mais il ne nous dévoile pas ses plans. En fait, il prend du sable à droite et il le pousse à gauche.

- Et il prend du sable au nord et il le déplace au sud.

- Et il prend du sable dans la mer et il l'entasse sur la plage.

- Oui, oui, c'est à cela que nous servons, nous les tuyaux. Nous nous emboitons l'un dans l'autre, comme un grand tuyau d'aspirateur, tu vois AniLouve ?

- Mais il faut un moteur alors ?

- Mais oui, tu vois que tu piges. Le moteur, il est dans le bateau.

- Et les grandes manoeuvres, c'est pour bientôt ?

- Peut-être bien. Le Prince ne nous dit rien. Mais ce matin, nous avons entendu un tracto-pelle.

- Oui, nous l'avons tous entendu ! Salut AniLouve !

- Hé bien, salut les gros tuyaux ! Ne draguez pas trop.

Et l'oeil était dans le doute et regardait la mer.

Et l'oeil était dans la lune et regardait la mer.

Salut les Zieux !

Bon, alors, ici, rien ne va plus. Ceci est peut-être mon dernier bonjour. Quelqu'un a un missile sur son toît et personne ne s'inquiète, personne ne fait rien, tout peut partir à vent l'eau rapidement.

Salut Objet Salut !

- Violine, tu réclames un droit de réponse, je crois ?

- En effet, AniLouve, en effet. Le 30 mai 2019 à 20 heures 45 minutes et 11 secondes, un intrépide commentateur a qualifié le gros bourdon que tu as salué ce jour là de comble du mauvais goût. Or, AniLouve, c'est ton blog, tu es responsable de ce qui s'y publie. Tu aurais pu effacer ce commentaire d'un seul clic justicier. Tu ne le fais jamais, mais tout de même ...

- Violine, tu aimes le gros bourdon ? Tu veux défendre ton ami ?

- Mais non. AniLouve, tu n'y comprends RIEN. Le comble du mauvais goût, c'est moi.

- Alors salut, Comble Violine !