La verte est si timide qu'elle se cache derrière mon chlorophytum (en latin, cela signifie plante verte, c'est malin, non ? ). Pourtant, elle est si désireuse de dire bonjour que la voilà prête à dévaler les escaliers pour arriver plus vite. C'est sur, elle va se casser la gueule.
Il faut dire que le bruit a circulé que dans la blogosphère c'était la semaine des chaises. Par exemple, Vision de voyelles ici ou là.
Mais je lance un avertissement solennel. Il n'y a plus de place. Les inscriptions sont closes. Plus tard, peut-être assisterons nous à la saison 2 de la série des chaises.
Pour l'heure, j'ai bien gambergé, le soir, à compter les moutons et les chaises de la maison. J'ai trouvé que nous avons 39 tabourets, chaises ou fauteuils. C'est un peu mesquin, non ? Il va falloir s'en procurer une quarantième. Des fois qu'elles rugissent ...
J'en suis venue à imaginer une personne assise sur chacun de ces sièges ; dans le lot il y a des canapés ; cela ferait 43 personnes, et encore deux sur les sièges des WC. Partons du principe que personne ne s'installe ni sur les coffres, ni sur les marches des escaliers, ni sur les lits. Ces 45 personnes sont donc là, assises chez moi, très droites, et muettes. Je ne les connais pas. Je me demande que faire dans ce cas. Cuire des pâtes ?
Écoute moi, bien la verte ; tu vois bien qu'on en arrive à un délire total. Il faut que cela cesse.
Salut la verte ! Recule à ta place sous la fenêtre.