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Dis Bonjour !

 

Pour fouiller dans les archives !
20 juin 2012

Bonjour la décapotable !

decapotable

- Dis-moi Voiture, pourquoi es-tu décapotable ?

- AniLouve, être décapotable, c'est juste pour frimer. Tu vois, on te regarde, on t'envie. Ce n'est pas forcément pratique, mais il faut ce qu'il faut pour être remarqué. Sortir du lot, se distinguer, cela se mérite. Tu comprends, être décapotable, c'est essentiellement un état d'esprit.

- Tu as aimé séduire ?

- Oh, oui !

- Et maintenant ?

- Maintenant encore, on se retourne sur moi, j'attire les regards, je suis unique.

- C'est vrai, Voiture, tu peux continuer à frimer. Salut à toi !

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19 juin 2012

Et l'autre alors ? Bonjour à lui aussi !

J'ai salué hier un livre acheté chez PriceMinister grace à un bon d'achat par eux offert pour avoir rejoint la communauté des bloggers. Mais ce livre n'était que mon second choix, pour compléter ma commande, pour bénéficier de frais d'envois réduits. On appercevait sur la photo quelques centimètres du véritable livre élu. Il s'agit de "Les Yeux du chat", première collaboration de Moebius et Jodorowsky, une réédition des Humanoïdes associés. L'ouvrage date de 1978, déjà.

les_yeux1

Il y avait longtemps que je désirais lire un album de Jean Giraud, dont j'apprécie énormément les dessins au trait, dans un style gravure.

les_yeux2

Le scénario de Jodorowsky me file des frissons. Peut-être même que je n'aurais pas acheté Les Yeux du Chat si je l'avais lu auparavant. Un jeu cruel et inhumain. Dans une ville en ruine, Meduz est en chasse. Dans une tour délabrée, un petit garçon joue.

Les dessins sont absolument magnifiques, particulièrement ceux des pages paires ( les pages paires et les impaires présentent des points de vues différents).

Ah, que j'ai été déçue d'arriver si vite à la dernière page de ce livre à mi chemin entre une BD et un conte illustré, (un conte cruel, bien entendu).

Mais voilà, je peux le ré-ouvrir à la première page et recommencer. Et recommencer. Et encore recommencer.

Salut Les Yeux du chat ! Merci Jean Giraud, merci Alejandro Jodorowsky !

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Jean Giraud a dit : En dessinant, je me sentais en train de dialoguer avec le lecteur, je me sentais en train de lui dire : “Tiens regarde ! Regarde ça !… Et puis regarde là ! Là ! Là !… (Rires). Et puis, lui, je le voyais en train de se marrer et puis de dire : “Non ? Il ne va pas le f… ? Il l’a fait !”

Alejandro Jodorowsky a dit : "Chaque fois qu'il [Moebius] finissait une page, il me téléphonait. Et moi, poussé par une curiosité irrésistible, je montais dans ma voiture et j'allais lui rendre visite. Chaque fois que je voyais une page, je le jure sur la vie de mon chat Kazan, le plaisir spirituel que j'éprouvais était d'un niveau supérieur à celui de l'orgasme"

18 juin 2012

Bonjour le bon cadeau !

Je suis allée sur PriceMinister. En fait je m'y rends assez souvent. Tout en bas, dans la zone bleue j'ai choisi FAQ/Contact, puis j'ai pris l'embranchement "je suis blogger ou webmaster". Il ne faudrait pas croire que j'errai au hasard. J'avais un plan (merci Sophie).

J'ai lu ceci :

Rejoignez notre communauté de blogueurs et recevez des articles gratuits !
Le principe est simple : nous vous envoyons des articles qui correspondent à vos centres d’intérêt.
En échange, vous publiez un ou plusieurs posts ou billets sur les articles reçus, que nous vous offrons.

Me laisserai-je tenter ? Oui. J'ai donc bénéficié d'un bon d'achat de 20 euros et j'ai acheté deux livres, que l'on croirait neuf, 28% moins cher que les mêmes neufs, à la Fnac, port compris.

Bon, et alors, qu'ai-je acheté ?

tardi1

J'ai choisi de lire, enfin, une BD de Tardi sur un scénario de Pennac : La Débauche, aux éditions Gallimard, collection Futuropolis.

tardi2

J'ai déjà ouvert plusieurs fois des albums de Tardi, sans le courage de me plonger dans un foisonnement qui me semblait brouillon et hermétique. Tout ça, tout ça, partout, ciel ! Il faut croire que je suis très flemmarde.

Pour tout dire, dans La Débauche, les couleurs me sautent à la gorge, limite criardes. Vais-je regretter mon choix ? Dieu que ces personnages semblent caricaturaux et grossiers ! Pourquoi donc est-ce que je pense à Coluche ? Aux Pieds Nickelés ?

Quand le vin est tiré, ..., quand le livre est acheté ...

Courage, AniLouve !

Pourtant, le thème devrait me plaire : les puissants qui virent les petits pour s'en mettre toujours plus dans les poches. La dédicace me plaît elle aussi : "Aux virés, aux lourdés, aux dégraissés, aux restructurés, ...". En prime une énigme policière.

Finalement, je suis rentrée facilement dans l'histoire, je me suis fait aux couleurs, j'ai adoré les dessins du jardin des plantes et de Paris, je me suis attachée aux personnages, j'ai admiré l'art du dessinateur qui rend leurs traits si expressifs et divers, j'ai apprécié l'humour (loin d'être aussi lourd que je ne le craignais). Bref, que du bonheur.

Salut La Débauche ! Est-ce que ce branleur de Justin a vraiment été efficace sur ce coup- là ?

17 juin 2012

Bonjour Douce Folie !

folie

Trier et ranger mes mails ne seraient pas du luxe. Je me laisse déborder à grande vitesse. Retrouver un courrier tient autant du miracle que de l'acharnement.

Hier, toute ébahie, je suis tombée sur le message ci-dessus, daté de mai 2011 : "de la pluie, du soleil, des loups, des chats. Merci beaucoup de me faire de la place dans les placards".  C'est signé Louis maretti, et inutile de préciser que je ne connais aucun doux dingue de ce nom là.

Tout bien réfléchi, finalement, c'est moi l'auteur de ce message. Je testais alors un formulaire pour l'envoi de mails.

Salut, folie douce ! C'est grave docteur ?

16 juin 2012

Bonjour les figues !

figues

Deux figues s'aimaient d'amour tendre. Mais oui ! Elles avaient l'âme bohème comme deux figues fleurs qui bientôt seraient mûres et elles attendaient cet achèvement en faisant ample provision de sagesse et de douceur. Lentement leurs coeurs s'échauffaient et rougissaient. Dans leur amour, elles puisaient le courage de résister au vent ; elles pensaient pouvoir tenir le coup. Mais les oiseaux les effrayaient. Impossible d'ignorer leurs féroces pépiement. Pas de doute, les étourneaux les guettaient ; les moineaux les guettaient ; d'autres aussi ; ils attendaient leur heure.

Salut les figues ! Figues, gentilles figues, ils vous picoreront le ventre, et le ventre, de leurs becs , de leur becs.

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15 juin 2012

Bonjour le Cadeau !

 

wild

J'ai reçu un cadeau d'anniversaire. On se souvient de Teddy-Dog. Là, je parle d'un autre cadeau, qui a pris un chemin détourné, avec escale et correspondance. Il est arrivé lundi. C'est un livre. Wilder Mann ou la figure du sauvage, de Charles Fréger.

Que je dise immédiatement que ce livre est dédié à la Baleine Blanche. Qu'on se rassure, ce n'est pas moi.

Il est question de ces hommes d'Europe qui célèbrent le cycle des saisons en rentrant dans la peau du "sauvage", fourrures, ossements, végétaux, cloches, cornes et bois. Superbes.

Dans la région, en Vallespir, on a la fête de l'ours : les ours cavalent après les jeunes filles, les renversent et les maculent, pour finalement redevenir des hommes. Mais ces traditions du sauvage sont plus vivantes  dans des pays de l'est,  dans les forêts, là où la nature est encore indomptée.

J'en saurais plus lorsque j'aurais lu le livre.

En attendant, je suis très inquiète. On le serait à moins, non ?  Le cadeau était accompagné du message suivant : "Te voilà en tous cas équipée d'une bonne documentation pour répondre à mon prochain défi sur ton blog". D'où le titre "Bonjour le cadeau !" comme l'on dirait "Bonjour les dégâts !".

Qu'est-ce que l'imagination débridée de mon ami va inventer ? Je me prépare. Je suis prête à tout.

sauvage

Salut le cadeau ! Merci plein plein.

(Enfin, peut-être ne devrais-je pas me réjouir, car le défi est arrivé en même temps que j'écrivais ce bonjour. On en reparlera forcément).

 

14 juin 2012

Bonjour Godillot !

godillot

- Bonjour AniLouve. Tu sais que ton histoire des deux tourtereaux qui s'aiment d'amour tendre, j'en ai soupé ? Tu en as encore beaucoup en réserve ?

- Il y a les deux figues qui mûrissent en silence, les deux mules sur la plage, les deux ...

- Non, trop c'est trop !

- Mais, Godillot, je tiens là un bon filon. Tu ne te rends pas compte comme c'est dur de trouver une idée par jour. Surtout ici.

- Alors, si tu n'as rien à dire, tais-toi donc ! C'est stupide de se torturer les méninges juste pour parler pour parler. Sauf si c'est ton boulot. C'est ton boulot ?

- Non, bien sûr.

- Tu as un message politique à faire passer ? Un message philosophique ?

- Heu ...

- Tu as des talents artistiques à partager ?

- Godillot, ça va comme cela. Tu crois pouvoir me donner des leçons ? Depuis que ta compagne t'as quitté, tu n'es plus qu'une épave avachie sur le sable. Et tu craches sur l'amour ? Et tu voudrais me réduire au silence que je me morfonde avec toi ? Je dis non.

 

- Salut Godillot ! Je reviendrai demain voir si tu es devenu plus raisonnable. Amuse-toi bien.

13 juin 2012

Bonjour Coussin et Coussin !

coussins

Deux coussins s'aiment d'amour vache. L'un sur l'autre, sur le dos l'un de l'autre, côte à côte, face à face, fusionnels, jamais ils ne se séparent de plus de deux mètres. Pire encore, ils n'ont pas réussi  à couper le cordon ombilical d'avec Maman canapé.

Des grands espaces plein les rêves, ils ne s'éloignent jamais du fauteuil et jamais ils n'ont vu la mer, qu'ils entendent pourtant. Lorsqu'ils accueillent un visiteur, ils reniflent des odeurs de sel et d'iode. Parfois, une main amicale les tapote.

En public, les coussins font bonne figure. En privé, ils échangent des injures et des horions, ils s'engueulent et se fâchent, ils boudent. Ils ne s'adressent plus la parole des jours durant.

Ils mènent une guerre larvée. Et ils s'usent.

Deux coussins s'aiment d'amour vache. Je crois bien que le petit est sur le point de se jeter bas.

Salut les coussins ! Partant pour une bataille de polochons ?

12 juin 2012

Bonjour les jumelles !

clio

Deux  jumelles s'aimaient d'amour tendre. Légères et insouciantes, mutines et pétillantes, elles ensorcelaient leur monde. Gracieuses et dansantes, charmantes et charmeuses, elles détenaient des formes très attrayantes qu'elles étalaient négligemment.

Les jumelles respiraient le bonheur. Les fées avaient célébré leur naissance.

Mais elles vivaient un enfer. La jalousie les rongeait. Chacune enviait la position de l'autre. La rage les dévorait.

Salut les jumelles ! Peut-être devriez vous vous asseoir un instant.

 

11 juin 2012

Bonjour les tongs !

tongs

Deux tongs s'aimaient d'amour tendre, un amour léger et insouciant. La vie leur souriait, douce et violette. Peace and Love, tongs and hibiscus.

Jeunesse dorée, elles avaient leur propre voiture, avec chauffeur. Jamais elles ne surent la brûlure du sable chaud. Jamais elles n'eurent de pieds à leur botte ou de potes à leur pied.

Elles se croyaient heureuses. Elles vivaient dans l'illusion.

Salut les tongs ! Éden-Terminus, on ne descend pas.

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