Ce ne sont pas des olives de chez l'épicier, ce sont des olives de la "biscuiterie-sucretterie". Certaines demeurent sagement dans leur bac, entre olives de mêmes couleurs, mais d'autres copinent ; cool, non ?

Je rentre dans ce magasin saluer les olives simplement pour le plaisir des yeux.

Et puis, ...

Je le dis ou non ?

Allez, je le dis.

Lorsqu'on pénètre dans cette biscuiterie-sucretterie, une charmante personne s'approche et demande si elle peut vous offrir un biscuit. Elle PEUT, oui. Délicieuse personne, charmant biscuit.

Salut les olives !

C'est une porte caméléon, une porte camée, une porte en camaïeux, ou plutôt une porte qui n'a pas encore décidé de son devenir. Et je peux vous dire que cela fait longtemps qu'elle réfléchit à la question. Tant et si bien que maintenant elle s'est habituée à la bariole et elle n'arrive plus à se penser en uniforme strict.

Salut la porte ! Porte toi gaiement.

"Les portes sont fermées à 8h30. Après cet horaire, les enfants seront déposés dans le hall auprès de la gardienne."

C'était à prévoir. Avec tous ces loups aux abords des écoles, certains arrivent trop tard et ne peuvent plus passer pompons les carillons , les portes sont fermées. Ils doivent  abandonner les enfants dans le hall, auprès de la gardienne des enfants.

Cependant, comment faire pour pénétrer dans le hall ?

Et si par hasard, aux alentours de midi, on voulait récupérer les enfants ? J'espère que les portes vont rouvrir.

Salut les portes ! Que cachez-vous ?

"Lundi le loup va à l'école."

Aujourd'hui, c'est lundi. Alors, soyez prudent. Si votre chemin passe près d'une école, il serait sage de faire un petit détour. Bien entendu, il y a  des panneaux "attention, école", mais le lundi, c'est encore plus dangereux. Alors, méfiance.

Je partage cette information asssez confidentielle, pour que personne ne soit surpris.

Salut les petits loups !

Et voilà, Amsterdam, c'est fini ...

Les fromages étaient bons, mais les vraiment bons étaient vraiment chers. Nous avons dégusté sur place mais nous n'en avons pas rapportés. D'ailleurs nous étions bien assez encombrés avec nos fleurs.

La fermière salue les fidèles visiteurs.

Depuis Amsterdam, j'ai fait un petit saut en 1990 à Mexico, vol direct, sans jet lag, il m'a suffit de pousser la porte du musée des tropiques. Il était absolument bourré de merveilles. Trois pilotes ont souhaité vous saluer pour clore (ou presque) cette parenthèse hors les murs.

Papier-mâché et polystirène, de Enrique Garcia Leal.

Salut Mexico !

- Salut, toi. Tu es venu avec ton copain ?

- Ah, non, ce n'est pas mon copain. Pas du tout.

- Vous n'êtes pas ensemble ?

- Il s'est faufilé derrière moi quand Paul a ouvert la porte.

- Bon, alors, c'est lequel l'invité ? Toi, qui es-tu ?

- Je suis figure de proue. Celle de l'Amsterdam, un navire marchand mis à l'eau en 1748.

- Mais tu es très vieux alors ? Assieds-toi, je t'en prie.

- En fait, je suis une réplique ...

- Ah, bon ; tu peux tout de même rester assis. Et ton ami, alors ?

- Je me tue à vous dire que je ne le connais pas. Je ne sais RIEN sur lui. Vous avez vu sa gueule ? Il faut le renvoyer.

- Trop tard ! Inutile de vous tirer dans les pattes. Salut à vous deux.

Les photos ramenées d'Amsterdam se battent à l'entrée de mon blog. J'ai beau expliquer que le quota est atteint, qu'il n'y a plus de places pour elles, elles ont obtenu une rallonge de quelques bonjours supplémentaires et aussi sec le colibri et la grenouille se sont faufilés et installés. Mais je n'ai rien à leur dire, moi.

- Bonjour, comment-ça va ? Vous êtes du coin ? Bust ? Un peu de brume ? Le fond de l'air est flou. Chacun son vélo, chacun son problème ? Jolies couleurs. Mais que diable voulez-vous ? Alors, Salut. Barrez-vous vite, mon taux d'audience est en chute libre. Et tout de même, merci d'être venus.

Il parait que j'ai rencontré de curieux copains à Amsterdam. La faute des boissons trop aromatisées ?

C'est sûr que j'ai rencontré de drôles de zèbres !

Chacun son chemin, chacun son délire ...

J'ai fait un noeud, un gros noeud, dans le cadre d'un souvenir.