Qui se rappelle de Toshi qui ventilait ? Voilà que la maladie a gagné Shiba. Gros accès de fièvre, tremblements, gloussements, la température monte en flèche et Shiba ventile elle aussi à toutes pompes. Très mauvais pour le coeur. Alarme maximum. En attendant mieux, voilà deux petites cales pour lui surélever les fesses. Oui, on peut aussi appeler cela des bouchons de bouteilles de jus d'orange. Boire beaucoup, les vitamines, et le tutti, c'est forcément bon pour mon ordinateur. Je vais le placer là, sur les deux petites buttées, et le chocolat, je le mettrai beaucoup plus loin (hier, je me suis fait avoir, il a fondu)
Salut Shiba ! Je me demande si tu ne nous fais pas une allergie à la poussière.
Comment vous les appelez, les petites saleté de l'apéritif : amuse-gueules, kémia, tapas ?
En tous cas, en attendant le repas, le Monsieur qui est sympa m'a porté un petit en-cas, là, sur le coin du bureau. (Dommage, ce n'est pas très varié. J'aurais dû me plaindre).
Les temps sont durs : la petite terreur est rentrée en maternelle et sa maman a confisqué tous les biberons. Hop, elle a dit "tu es grand". En vérité, Maman haïssait les biberons et l'odeur de lait et ne se déplaçait jamais sans ses écouvillons pour bien les laver, écouvillons biberons, écouvillons tétines. Elle en laissait en dépôt dans tous ses points de chute et pour être bien certaine de ne pas manquer, elle en ramenait d'autres la fois suivante. Tout cela est bien embêtant : les biberons ont étés supprimés mais les écouvillons sont toujours là, trop petits pour des bouteilles normales.
Maintenant que le règne des biberons a pris fin, que faire de leurs vassaux ?
Vraiment, les jeter ? Le jaune et blanc et aussi le rose et blanc, avec des manches évidés dans lesquels emboîter les bébé-écouvillon-kangourous ? Et aussi celui dans mon autre appartement ?
Las, écouvillons, voyez comme votre règne ne dure que l'espace d'un machin.
Ha ha ! Hier j'ai salué un vieux Cd oublié et que personne n'aimait. Il faut pourtant biensaluer aussi les parias, non ? Bon, c'est fait. Et on m'a mis au défi de saluer plutôt quelque chose que j'aime. Pas sûr que les visiteurs apprécient. Ni qu'ils aient le temsps d'écouter.
Je salue donc "la bataille" de Jannequin, aussi nommée "la guerre". Une date clef pour vous mettre sur la voie :1515. Et je trouve très jouissif que ce 1515 là ne soit plus une date mythique mais un hymne sanglant et bouillonnant que nous écoutons là, tout de suite après en découdre.
Ah, il vaut mieux avoir les paroles sous les yeux , parce que ...
Ecoutez tous, gentils Gallois (= bon vivant)
La victoire du Roi François
Et orrez, si bien écoutez,
Des coups rués de tous côtés
Fifres, soufflez ; frappez, tambours ;
Tournez, virez, faites vos tours !
Aventuriers, gais compagnons,
Ensemble, croisez vos bâtons!
Bandez soudain, gentils gascons !
Hacquebutiers, faites vos sons !
Nobles, sautez dans les arçons, Armés, bouclés, frisés, mignons,
La lance au poing, hardis et prompts,
Donnez dedans, frappez dedans, Soyez hardis, en joie mis ! Chacun s'assaisonne.
La fleur de lis, fleur de haut prix Victoire ! Victoire !
Y est en personne Victoire au gentil Valois !
Sonnez, trompettes et clairons Victoire au noble roi François !
Pour réjouir les compagnons
Fan, ferelerelan fan, ferelerelan fan,
Fan, fan, feyne fan farirarira
Boutez selle ! fens d'armes, à cheval ! Tôt à l'étendard !
Tonnez, bombardes et canons,
Buyez, gros courteaux et faucons,
Pour secourir les compagnons
Von von, patipatoc, von von, patipatoc,
Tarirarira la la la, reyne
Tarirarira la la la
Donnez des horions !
Pon pon... zin zin... chipe chope...
Torche, lorgne, trique trac...
A mort, Tue!... France !
Courage! Ils sont en fuite...
Ils montrent les talons...
Courage compagnons,
Donnez des horions !
Escampe ! Tout est frelore !...
Ils sont confus, ils sont perdus,
Donnez dessus, frappez dessus...
Ruez dessus ! Ils sont défaits...
Victoire ! Victoire !
Victoire au gentil Valois !
Victoire au noble roi François !
Salut Les King's singers ! Salut Clément Jannequin !
Je me promenais nonchalamment dans mes quinze m² à la recherche d'un objet à saluer lorsque je fus violemment prise à partie par quelques cd qui faisaient le gué sur l'étagère.
- Et nous alors ? Tu n'écoutes presque jamais de musique, tu nous oublies, nous nous empoussiérons, nous nous morfondons, nous sommes plus tristes qu'un coquelicot en hiver, notre vie est sans but et sans joie, abandonnés de toi. Un CD que personne n'écoute est un CD neurasthénique. Tu pourrais de temps entemps nous placer dans un lecteur, et faire semblant d'écouter. Et si c'est trop, tu pourrais nous jeter un petit coup d'oeil, nous honorer d'un bonjour...
J'ai vite pris la mesure de la situation : très grave !
Et ceci dit, j'ai cédé aux CD. Voilà, je les salue. J'en ai même sorti un que je vais écouter. Zachary Richard, Cap Enragé : " [... ] j'ai senti le besoin de revenir, de retourner, vers cette partie de moi-même qui n'est pas ni plus réelle ni plus confortable que l'autre, mais qui est simplement là depuis plus longtemps [...]"
Qui donc m'a offert ce disque, mon frère, mon fils ? Je ne sais plus. Je ne crois pas que je l'aurais choisi moi-même. Mais bon, .... Cela date un petit petit peu (1996). Allez, je mets un lien, pour ceux qui ont le temps.
Ne poussez pas, ne poussez pas. Il semble exclu que vous preniez les wagons actuellement sur le quai. Ils sont plein. Ils débordent. Il va falloir attendre le prochain convoi. Cela peut-être long. Un peu d'organisation. Quelqu'un a-t-il un peu d'eau pour les plus fragiles. Un peu d'eau s'il vous plaît ? Non, personne !
Hé, Roulotte, comment tu fais pour te déplacer ? Tu sais que tu es assez psychédélique. Je parie que tu es copine avec les baraques de Gruissan, celles de 37°2 le matin. J'imagine un sofa profond et des rideaux à fleurs, une vieille cafetière cabossée ...
Mais tu es vide. Désertée. Ils sont partis.
Comprends-les, Roulotte, ils n'avaient plus rien à surveiller, les maître-nageurs.
Enfin, ils pourraient me surveiller moi. Et quelques autres aussi. Mais non.
Salut Beauté ! Mais tu étais plus jolie avec un petit drapeau vert la haut .
Romanella, je suis très remontée contre vous. Pourquoi Lycopène ? Vous me semblez bien dodues, appétissantes à souhait. Non,ne rougissez pas. Vous auriez pu vous parer d'un parfum de tomates. Vous auriez pu attendre un jour ou deux de plus au soleil. Vous gorgez de jus. Et toutes pimpantes, vous auriez dit "Nous sommes si délicieuses que c'est pêché de nous consommer".
Mais, mettre ainsi Lycopène en avant , vous déshonorer ainsi ...Il n'y a pas de quoi faire les fières. Vous savez, je mange des tomates parce que j'aime les tomates. Pas pour me soigner contre les ongles incarnés.
Au fait, ce lycopène, c'est quoi ? Du colorant rouge !!! Un antioxydant! C'est bon pour le cancer de la prostate ! Et il sera encore plus assimilable si je vous fait cuire ... Mais vous voyez bien que vous êtes là pour être croquées pas fricassées.
Vraiment, petites tomates, je suis très en colère. Activia, bifidus actif, oméga , magnésium, calcium, ...Bientôt, je n'aurai plus la sensation de manger mais de prendre des médicaments. Et vous connaissez la dernière trouvaille, le resvératrol ? C'est bon pour le coeur et c'est dans le vin rouge. Si je prenais un p'tit canon tous les matins pour commencer ma journée en forme, mon petit geste santé, ce serait bien, non ?
Alors, Romanella, si je vous vois encore vous afficher avec Lycoco, je ne vous achèterai pas, d'accord ? "Le bon réflexe nutritionnel" ça ne prend pas avec moi, d'accord ? Et cela ne veut pas dire pour autant que je mange n'importe quoi, d'accord ?
Mon voisin est le premier du lotissement à installer des panneaux photovoltaîques sur le toît de son garage. Il veut pouvoir l'éclairer et y faire fonctionner un congélateur. Comme ces garages n'ont pas l'électricité, c'est donc une solution.
Écologique ou non ? On entend beaucoup dire que les cellules sont très voraces en énergie à la construction. Concrètement, Il faut deux ans et demi d'utilisation (à plein temps ?) pour que l'énergie nécessaire à la fabrication soit compensée.
Bon, c'est toujours mieux que les centrales nucléaires, n'est-ce pas la gamate ? (Pourvu qu'elle ne nous tombe pas sur l'occiput, celle là, et son copain marteau itou.
- Hé la gamate, tiens-toi bien. Accroche-toi aux nuages. Et surveille le copain. Pourquoi tu n'es pas redescendue en même temps que l'ouvrier ?
- Tu discutes avec le palmier ! Des Corbières derrière vous et de l'ancienne frontière entre la France et l'Espagne qui était juste par là. Mais quand ?
_ Tu devrais grimper un peu plus haut pour lui parler ; là tu ne vois que le haut de son crâne.
- Tu ne peux pas car tu as le vertige ? Tu fais vraiment très fort là.
Salut la gamate ! (Tout primate a une gamate dans sa casemate)